vendredi 23 décembre 2011

Mon plus beau souvenir de Noël

Je  n'ai pas de souvenirs d'avoir vu le Père-Noël dans ma famille. Oui j'allais le voir au centre commercial, ou à la fête municipal, mais pas de "mon'oncle" déguisé le soir du réveillon, sauf quelquefois quand on joignait à la famille de ma tante.

Chez nous, le Père-Noël passait pendant la nuit, pour laisser des cadeaux sous l'arbre. Au matin, il y avait des surprises à développer pour mon frère et moi. On ne le voyait jamais, mais on était certains que sa  visite coïncidait avec notre sommeil.

Un certain réveillon, je devais avoir 4 ou 5 ans puisque j'ai un souvenir, mais il est très vague. Nous sommes chez mon oncle et sa copine qui nous reçoivent dans leur appartement pour une fondue. C'était à l'époque de Roland Hi Ha Tremblay, je me rappelle avoir joué avec les lunettes et le chapeau de papier joints à l'immense pochette de disque de vinyle. Nous étions donc à dépouiller les cadeaux sous l'arbre quand mon tour arriva. Après avoir demandé à tout le monde si ce cadeau venait d'eux, personne ne semblait savoir la provenance de l'emballage. Ils s'entendaient naturellement pour dire que c'était le Père-Noël qui l'avait laissé pour moi.

Dans l'emballage, un gros ourson blanc avec une boucle et une tuque rouges avec des lignes vertes et blanches. Il était même dans un sac de tissus, encore rouge, avec l'année inscrite dessus, soit 86 ou 87. Je l'ai baptisé Nicky. Nicky parce que mon petit frère venait de naître et il s'appelait Nicolas, le lien était facile à faire.

Ce soir là est donc arrivé dans ma vie, l'un des oursons les plus importants de ma carrière d'enfant, mais aussi un questionnement et un souvenir impérissable. Le Père-Noël est vraiment magique! Ce soir là, il savait à quel endroit j'allais être, même si je n'étais pas chez moi! J'étais franchement impressionnée!

Depuis quelques années, j'ai un court projet scolaire qui se nomme "Mon plus beau souvenir de Noël". Depuis quelques années, j'ai une feuille verte sur laquelle est écrite cette histoire, toute simple. Je la lis à mes élèves en amorce du projet. J'ai donc encore avec moi ce petit souvenir et j'ai encore avec moi un Nicky qui dort dans une boîte chez mes parents.

C'est maintenant à mon tour de créer les souvenirs pour mon fils. Il est encore jeune mais je sais qu'il n'est pas trop tôt pour commencer... La vérité arrivera bien assez vite!

Je profite donc de l'occasion pour vous souhaiter une belle fête de Noël. 
Que vous puissiez vivre des moments de qualité avec vos amis ou votre famille.
 Joyeux Noël mes chers lecteurs! 



mercredi 21 décembre 2011

Route musicale

La bonne chanson, au bon moment.

Un des plaisirs de me retrouver seule dans ma voiture est de pouvoir gérer la radio. Pas à me demander si je ne vais pas défoncer les tympans de mon fils ni avoir à me soucier de l'agression subite que je peux faire à mon chum ou à un quelconque passager.

Ce matin, retour de la garderie, un montage à la radio comme il y en a des millions.

Une chanson dit: Wooo ooo, Sometimes, I get a good feeling, yeah! le tout sur un air accrocheur.

Il n'en fallait pas plus pour que je me m'aperçoive que le volume était dans le fond et mon visage arborait un large sourire. Comme si cette chanson, arrivée par hasard dans ma voiture, allait teinter une partie de ma journée.

Je suis convaincue qu'à partir de maintenant, chaque fois que je l'entendrai, je me rappellerai ce matin tout simple de retour de la garderie, matin pendant lequel je vais faire le découpage de la peinture de la chambre de ma puce et en après-midi aller rafraîchir ma tête pour les fêtes. "I get vraiment a good feeling".

La musique a ce pouvoir de me transporter dans un moment, dans un sentiment. J'ai à faire un peu de route quand je travaille. Combien de matin ai-je essuyé une larme à cause d'une chanson touchante "pour moi"? Combien de fois ai-je écouté le même morceau 10 fois et me suis-je plains de l'avoir dans la tête pour le restant de la journée? Combien de matin ai-je préparé "LA CHANSON" que j'écoute du haut de la grande côte à descendre pour me rendre à mon école. Celle-là même qui, avec le soleil aveuglant de la montée vers le stationnement me donnait un air d'aller quelques instants plus tard?

Et vous, quelle est votre chanson ces jours-ci?


lundi 19 décembre 2011

À 1 coupe de vin

Je compte bien passer à travers cette difficile épreuve...

Mon problème: l'alcoolisme... ou plutôt le manque d'alcool.

J'ai vu mon  anniversaire passé, ainsi que quelques soupers entre amis et un party de Noël. Encore et toujours ce même sentiment... Celui d'être à une coupe de vin de tout le monde. Vous savez cette coupe de vin, cette petite consommation qui vous met "dans le coup". Celle qui permet de passer plus facilement au-delà de votre heure de coucher habituelle, qui vous met un peu de swing dans les jambes et même dans la langue. Celle qui vous permet de sourire pour vrai devant celui ou celle qui est tombé dans le vinier ou dans le gros fort...

J'ai déjà bien peur pour ma future fille. Si je lui transmettais ce goût pour l'alcool! Je n'en ai aucunement pris, mais mauduss que j'aimerais ça! Je vois les fêtes arriver et je songe déjà au fruit défendu! J'ai peine à comprendre comment me vient cette envie. J'ai vécu les fêtes enceinte, il y a deux ans. Jamais je n'ai eu ce goût de goûter, de sentir et d'apprécier ce petit liquide. C'est peut-être que j'ai fêté Noël à 38 semaines de grossesse et le jour de l'an à 39! Rendu là on pense davantage à l'état des routes et l'état de notre chum si c'était LE moment!

Dans une semaine, je tiendrai aussi le registre de mes consommations bien à jour, et évidemment, sans alcool. Je vous souligne que l'ingestion des liquides d'une femme enceinte n'est pas si simple. Tout d'abord, on dirait que tous les "drinks" sans alcool, l'ont remplacé par une quantité astronomique de sucre. Vous saurez qu'une consommation excessive de sucre, de victuailles des fêtes, additionné au manque de sommeil, vous avez la recette parfaite pour un lendemain de veille réussit. D'autant plus que même si vous choisissez de boire de l'eau, le manque de sommeil se trouvera expliqué par les 4 pipis de votre courte nuit.

Je terminerai ce post sur une petite note moralisatrice et tout à fait réaliste. Comme si je m'entendais me dire à moi-même:

"Tu l'sais ma chère, c'est pour une bonne cause! C'est rien un petit verre de moins pour avoir un enfant en santé! De toute manière, un peu d'eau et un peu de fatigue, ça n'a jamais fait mourir personne. Combien de filles rêveraient de se flatter la bedaine le soir de Noël en buvant du jus? Tu te plains pour rien! Profites-en donc là! Elle n'est pas tannante pendant qu'elle est là!"


Bon, je vous laisse, je vais aller prendre mon tier de verre d'eau d'avant dodo!


samedi 17 décembre 2011

Patience... à venir!

C'est fou comment une mère avec un appareil-photo fait passer en deuxième les besoins de son enfant... Louloute est totalement désemparé, il hurle, et moi... je prends des photos! Mère indigne!


J'entends grogner dans l'entrée. Les voitures sont déposées et Louloute fait face à un grave problème. La chaussure ne veut pas se tasser pour le laisser fermer comme il faut la porte. Il a beau utiliser toutes ses forces, rien à faire. On peut lire la catastrophe dans son visage. 

Fort heureusement, après avoir rit et l'avoir pris en photo, maman accourt, enlève la méchante chaussure et en profite pour présenter "Madame Patience" cette grande inconnue encore... 

C'est reparti, les voitures bien en main, on retourne aux occupations habituelles!

Richesse

Ce soir, je me sens particulièrement riche...
Je me sens riche de pouvoir relaxer, additionner et profiter des petits bonheurs de ma soirée.

J'ai réussit à laver, mais surtout à faire sécher à temps mon pantalon de pyjama préféré pour pouvoir le remettre encore ce soir... il est si confortable. J'ai tamisé les lumières de la cuisine, juste assez pour qu'on ne voit plus l'amas de vaisselle dont je remets la disparition depuis deux jours. Je suis assise au salon avec mon portable, avec pour seul éclairage, mon sapin de Noël, si prestigieux au milieu de la pièce, mon foyer (... électrique!...) et une chandelle à la vanille sur la table. J'écoute de la musique de Noël "quétaine"... Patrick Norman pour ne pas le nommer! Mes bas de Noël, au nombre de trois, autant que le nombre d'habitants de la maison, sont accrochés au foyer (encore électrique!). J'entends la trotteuse de l'horloge se charger de compter le temps. Malgré la musique, l'horloge et le subtil moteur du foyer (électrique!), j'entends le calme et le silence. Ceux qui font qu'on est si bien chez soi et qu'on est si bien seul une fois de temps à autre.

Je suis juste bien, et je l'apprécie. Merci la vie pour cette dose d'appréciation, ce calme et cette soudaine reconnaissance.

jeudi 15 décembre 2011

L'enfant de ma télé

Hier soir, un peu de retard sur notre routine habituelle, en raison d'une marche en famille dehors et d'un bain avec maman.

Les enfants de la télé commence et Louloute est assis entre ses deux parents devant la télé, gobelet de lait entre les jambes. Nous, les parents, essayons de profiter de sa présence, papa en se collant sur lui, moi en glissant une main sur sa petite jambe.

Voilà Louloute qui tape des mains. Je crois d'abord aux effets d'une récentes comptines pratiquées ensemble. Je n'y suis pas du tout! Louloute applaudit en même temps que la foule, aux salutations de l'animatrice, à l'arrivée des invités, après  les extraits... Un vrai petit singe savant, et surtout très drôle!

La première pause publicitaire arrive et je regarde fiston en disant tout haut:
"Qu'est-ce qu'on va faire avec toi Raphaël?"
 Je me demande alors comment nous allons réussir à le convaincre d'aller se coucher quand il est si bien entre nous deux. Il serait plus vrai de dire "Comment on va faire pour aller te coucher, on est si bien tous les trois!?".

Notre petit singe savant pointe alors sa chambre, bouge les fesses pour descendre du divan et s'y dirige. Même avec l'imposition d'un arrêt à la salle de bain pour un brossage de dents, il ne dit pas un mot et plonge dans les bras de Morphée sans aucune opposition. Honnêtement, je suis impressionnée, et surtout, très gâtée!
Bonne nuit mon amour! xxx

dimanche 11 décembre 2011

Moments obscurs

J'ai déjà partagé sur ce blogue le fait d'avoir travaillé au terrain de jeux. Comme si je n'en avais pas eu assez, à la fin de mes études, j'ai décidé, le temps d'un été, d'être accompagnante pour un enfant "spécial".

Spécial dans le sens de "pas comme les autres", super brillant, souriant, intéressant, mais avec une perception de ses pairs et des règlements un peu différente de la nôtre. Un beau bonhomme de 5 ans, que je nommerai Flash, comme dans Flash MCQuenn, son idole de l'époque.

Un jour, mon Flash a fait quelque chose que j'avais trouvé vraiment particulier. Dans un moment de désorganisation assez avancé il m'avait dit des choses très précises. En criant et en pleurant, il avait souhaité pouvoir me découper en petits morceaux et me tirer à la poubelle... et il s'était repris: ce n'était pas dans la poubelle qu'il souhaitait me voir, mais plutôt dans la toilette, et pouvoir tirer la chasse d'eau.

Étonnamment, ce moment était une grande percée, un avancement en quelque sorte. Il verbalisait sa colère plutôt que de la transformer en coups et en gestes. Fort heureusement, je suis faite d'un matériel assez résistant pour faire face aux déchirures (jusqu'au jour de mon accouchement...) et aux possibles blessures des paroles d'un enfant de 5 ans.

Tout ça pour dire, que j'ai pensé à Flash hier... J'ai eu dans ma tête des images et des idées impossibles. Mais comme j'ai analysé le tout il y a 5 ans, je crois que ces images sont saines et surtout libératrices.

Louloute m'a mis à "boutte" comme on dit. Après le refus de la sieste, ce fut le refus de revenir du parc... Un seul coin de rue à faire, qu'il a fait dans mes bras, moi à forcer comme une démone pour le ramener, lui ramant évidemment à contre-sens. Le tout avec une mini-poussette dans laquelle je ne suis plus capable de l'attacher pour revenir, et une petite soeur qui empiète sérieusement sur ma forme physique ces jours-ci.

J'ai pensé à Flash qui voulait me découper en petits morceaux... et j'ai aussi pensé que les enfants font ressortir le plus beau et le plus mauvais de nous-mêmes. Je suis restée une bonne mère, jamais mes gestes ou mes paroles ont été déplacés, mais il m'a mis "à boutte"... En le couchant au retour, je lui ai dit, comme je dis à mes élèves dans les situations extrêmes, "Je suis trop fâchée, je ne veux pas te parler maintenant". Je suis allé "décanter" le tout...

Fort heureusement, rien de tout l'amour que j'ai pour ma grosse Louloute n'a été abîmé. J'en ris d'ailleurs aujourd'hui. C'était une première fois, mais sans doute pas une dernière...

Aux mamans ou aux futures mamans qui me lisent, vous penserez à moi quand vous aurez envie, pour vrai, de transformer vos petites bêtes en mille morceaux.




mardi 6 décembre 2011

L'amour plus fort

Merci la vie pour cette belle promenade dehors!

Merci Mère Nature, en ce 6 décembre de me permettre cette balade si facile dehors. Pas de danger de tomber, la poussette avance seule avec une petite poussée sur cette chaussée humide à peine. Merci pour ce gazon qui reverdit presque, parmi ces décorations de Noël. Merci de garder intacts mes lunettes de soleil bien rangées et de permettre que mes jeans ne soient pas mouillés jusqu'aux genoux au retour.

Merci mon congé de pouvoir prendre du temps pour aller dehors avec mon fils. J'aime pouvoir lui expliquer pourquoi nous n'allons pas au parc ou dans la direction vers laquelle il aimerait aller. C'est si simple de lui dire que nous n'irons pas à l'épicerie parce que nous n'avons besoin de rien. Ce n'est pas plus compliqué puisque c'est le seul magasin sur notre route. Il est si patient et compréhensif.

Merci mémoire sélective de me faire oublier que Louloute s'est encore désorganisé sur le même coin de rue. C'est encore au même endroit qu'il a fait le "bacon" sur la chaussée, qu'il a pleuré pour débarquer, pleuré couché parterre, s'est tortillé pour ne pas rembarquer et a hurlé pendant la demi-heure suivante... Merci la vie de m'avoir donné un fils qui UN JOUR saura peut-être ce qu'il veut, comment le dire et comment gérer sa colère!

Merci à tout cet amour qui est toujours aussi fort malgré les punitions, les saisies et les ultimatums. C'est quand même en mangeant tout seul, sans t'obstiner, tes patates pilés avec des carottes dedans (faut vraiment que j'ai un foetus et un jeune enfant à nourrir pour ingérer ça!) que tu as regagné mon amour. C'est aussi en me sacrant un plein visage un bec morveux  baveux et en faisant semblant que tu portes une petite moustache avec ton doigt que tu as fait vibrer l'amour si vrai que j'ai pour toi.

Je retournerai donc en poussette avec toi, pour nous faire plaisir, et attendrai avec amour ces moments de tumultes entre nous deux en me disant qu'un jour tu seras passé à autre chose.

Ah oui, si la mémoire me manquait: ton camion de pompier est sur la galerie, tes autos dans le haut du garde-robe d'entrée avec ton petit camion et tes blocs de plastique... ah non, c'est vrai, tu les as encore! Faut bien tenir le registre des saisies.


lundi 5 décembre 2011

Directement de la Suisse...

J'étais justement à me demander sur quel sujet j'allais faire mon prochain billet, assise à cet instant devant mon ordinateur quand, il y a à peine un moment, le téléphone sonne!

- "Oui Allo!?"


- "Bonjour madame, je suis monsieur Untel. Je vous appelle du Laboratoire cosmétique Machin-Truc, directement de la Suisse. Nous menons une enquête sur l'état de la peau des gens. Alors, madame, j'aimerais tout d'abord savoir comment vous trouvez la peau de votre visage. Grasse, mixte ou sèche?"

Est-ce que c'est moi qui n'est pas normal ce matin mais..... C'est quoi ça!!! Qu'est-ce que la Suisse en a à faire de comment la peau de mon visage se porte en ce lundi matin, 9h18! Au pire, demandez-moi quelle sorte de serviettes sanitaires j'utilise ou si je suis satisfaite de mon dernier savon à main! Mais la peau de mon visage à matin!

La réponse qui a donc suivie va un peu dans le même sens.

- "Vous êtes drôle vous ce matin de me parler de l'état de ma peau! Je pense que je n'ai pas le temps de répondre à vos questions. Je suis très occupée ce matin. Bonjour"

Vient alors le moment fatidique, celui à savoir si je raccroche tout de suite ou si j'écoute le prochain argument... et j'ai décidé de raccrocher tout de suite!

Je vous laisse, je suis très très très occupée avec ma quatrième brassée, mon lave-vaisselle et mon petit ménage! Bonne semaine!

vendredi 2 décembre 2011

Radotage

C'est bien connu, les parents sont les spécialistes du radotage. Imaginez-vous quand l'un d'eux fait carrière dans le domaine en plus! Je suis une vraie spécialiste de la consigne, la reformulation, le questionnement, la vérification, etc. Pour toutes ces raisons, il y aura bientôt 2 ans que je répète à Louloute les même choses: "Non", "On ne touche pas", "Viens ici", "Attention", "Regarde", et ainsi de suite.

Me voilà donc à subir le même supplice. Sans doute une préparation mentale à la phase du NON probablement imminente. Louloute répète sans cesse deux choses: "Tombé à terre" et "Papa".

"Tombé à terre" quand:
- Il tombe à terre!;
- Échappe quelque chose;
- Tire quelque chose;
- A peur de tomber à terre;
- Trouve quelque chose qui n'est pas à sa place;
- Devant une graine de quelque chose ou une céréale égarées sur le plancher de la maison;
- Quand maman échappe sa plaque de galette à la mélasse dans la porte du four (Oui tombé à terre TAB&*@$!!!)

Ce qui fait tout un paquet d'occasions pour s'écrier bien fort, et plus d'une fois à part ça!


"Papa" quand:
- Il se lève;
- Il mange;
- Il fait changer sa couche;
- Il prend son bain;
- Il joue aux petites autos;
- ...
- Il voit le camion rouge dehors;
- En voyant les souliers sur le tapis;
- En boucle, face à face avec le principal intéressé.

Je m'attends donc que la première phrase de Louloute sera probablement "Papa tombé à terre"!
J'espère juste qu'il ne se fera pas trop mal!

En attendant j'essaie de nuancer avec lancer, échapper, glisser etc. Quant au "Papa", je feins l'ignorance, autre domaine dans lequel j'excelle!



mardi 29 novembre 2011

Retrouvé

Visite au Dollorama ce matin pour aller acheter quelques décorations avec fiston pour le futur sapin. Traduction de cette activité: il fait noir, il pleut, qu'on me lâche avec cet automne de bouette et que la petite neige arrive en fin!

Retour de notre magasinage avec, oui des décorations. Louloute a aussi sa pelle pour l'hiver à venir. D'accord, pour le moment elle traîne entre nos deux voitures dans l'entrée. Maman n'a pas trop la tête à se faire mouiller dessus comme un canard après être allé porter ses sacs dans la maison. Louloute tente de pelleter le gravier et perd son temps alors je l'amène finalement dans mes bras... et frôle la crise cardiaque étant donné ma grande forme... et lui aussi... étant donné sa grande patience!

Louloute, pendant le magasinage, s'est fait un devoir de me mentionner chaque chose "tombée" parterre dans le magasin. Croyez-moi, il y en a! Notre tournée s'est donc fait avec un perroquet répétant quelques mots de maman mais surtout avec un inspecteur du ménage y allant de "tombé" et "tombé à terre".

C'est cependant moi qui ai trouvé un petit bonheur. Je l'ai vu en premier et je l'ai observé de loin. C'est tout de même avec un peu de culpabilité que je l'ai ramassé en douce, comme si je commettais un grave crime, surtout en le glissant dans mes poches. J'ai observé autour pour voir si on le réclamait... et ce ne fut pas le cas. J'ai donc encore, plusieurs heures plus tard, dans mes poches, un beau billet bleu tout froissé. Une somme toute petite, mais qui ne m'appartient pas... Au fait, à qui est-ce qu'elle pouvait appartenir? Qui aurait pu me faire la preuve que c'était bien le sien? Pourquoi je me sens mal de l'avoir ramassé? Tout compte fait, mes commissions m'ont coûté 5$ de moins!
Donc, si vous avez perdu 5$, aujourd'hui, faites-moi signe!!!

dimanche 27 novembre 2011

Coup de tête nocturne

Mon dernier coup de tête: coucher Louloute dans son lit simple.
OUfffff!  me direz-vous, on a déjà vu pire!

Laissez-moi donc vous expliquer pourquoi il s'agit à mes yeux d'un coup de tête.

Tout d'abord, nous avons déjà tenté le tout, et avons terminé avec un bel échec. (Référence le 14 octobre dernier quand la reine de la naïveté pensait réussir le tout, les deux doigts dans le nez!)

Coup de tête aussi parce que j'ai prémédité mon geste, soit celui de dire à Louloute de se coucher dans son nouveau lit, 30 minutes avec le grand acte. Ce qui me donnait peu de temps pour le convaincre que c'était SA place et qu'il était SI GÉNIAL et SI GRAND maintenant.

Coup de tête parce que la couchette est encore dans la dite chambre et Louloute y embarque seul. À trente minutes d'avis, un soir sans papa à la maison pour la nuit (autre raison d'acte irréfléchi) je n'ai pas pris le temps d'enlever les montants de la porte de chambre pour la déménager.

Dernière raison, la veille Louloute a dormi chez ses grands-parents et moi dans un chalet à faire la fiesta... (fiesta d'eau pétillante et de bière dés-alcoolisée mais trop peu de sommeil)

Me voilà donc, 30 minutes après que Louloute ait tout sagement accepté de se coucher dans son lit avec sa suce, ses doudous et ses oursons préférés, à me remettre en question. Moi qui ai à peine dormi la nuit dernière, qui est seule pour écouter les moindres bruits et répondre aux urgences de l'enfant, je décide de faire le saut ce soir! BRAVO LA GRANDE, et surtout bonne nuit! Je décide donc d'aller jeter un coup d'oeil dans la chambre. Louloute est étendu à l'envers du lit, les yeux grands comme des billes sous son ciel étoilé et il ne dit rien en me voyant. Je lui flatte la tête, lui couvre les pieds et ressort en me demandant s'il est possible de dormir les yeux ouverts. À peine 5 minutes plus tard, j'entre de nouveau (je cherche désespérément le trouble!) parce que j'ai oublié de monter son chauffage. Même position, même regard et même absence de réaction!

À ma pause pipi cette nuit, Louloute est toujours couché dans son lit, les bras ouverts au-dessus de la tête. Ne vous en faites pas, il a les yeux fermés cette fois-ci! J'ai pensé le prendre en photo mais ça aurait été une grande imprudence! C'est quelques minutes avant son réveil officiel seulement qu'il a grimpé pour embarquer dans sa couchette. Louloute a  fait ça comme un grand et je ne cesse de lui répéter depuis ce matin.

En ce moment, il dort paisiblement pour sa sieste. À peine 10 minutes et trois remises au lit dans le calme plus tard, il fait dodo. Je me croise les doigts pour que ça se poursuive comme ça les prochains jours.

Papa est revenu tout à l'heure et il est bien fière de son grand garçon. Maman lui a tout de suite donné le contrat de déménager la couchette dans l'autre chambre au plus vite, ce qui devrait être fait bientôt.

Morale de l'histoire, il y a des petits coups de tête, ou d'instinct qu'il faut suivre et ne pas revenir en arrière. Louloute vieillit tellement rapidement. On dirait presque qu'il comprend qu'il sera un grand frère bientôt! Et moi, maintenant que j'ai écrit le tout publiquement, je ne dois plus reculer!



mercredi 23 novembre 2011

L'habillage

À vos marques.... Prêt... PARTEZ!

Maman amorce la première étape.
"Raphaël, viens, on va s'habiller pour aller dehors."
Premier obstacle: les petites autos. Le concurrent en a 3 en main... avec deux seules mains, c'est donc difficile. Il s'avance vers l'habilleuse et retourne chercher la troisième voiture en bas des trois marches du salon. Heureusement, il en perd une, je ne sais pas à quel endroit, en cours de route.
Arrivé en haut, il pointe le patio recouvert de neige l'air de dire: "Tu veux vraiment m'amener là-dedans?" Donc moment de réflexion alors que je l'attends sur le tapis.

Il s'avance tranquillement vers moi et je tente la deuxième étape.
"Assieds-toi sur le banc"
Un banc haut de 15 centimètres, juste ce qu'il faut pour que je puisse plus facilement lui mettre ses pantalons de neige.
Premier essai: échappe une voiture. Deuxième essai: s’assoit à côté du banc. Troisième essai: Réussite!

La bataille de l'habillage commence. Louloute se tourne pour voir ce qui ne se passe pas dans le salon (nous sommes seuls tous les deux ce soir) et tombe en bas du banc. Se relève et va chercher la troisième voiture.
Avec effort, on réussit à mettre le pantalon de neige et ensuite ce sont les bottes. Grande amélioration au niveau de la collaboration de l'athlète avec son entraîneur.

C'est au tour de la tuque et du cache-cou. J'ai probablement dû laisser traîner une poignée d'aiguilles dans le fond du chapeau puisqu'il hurle et s'étend de tout son long pour un beau bacon. Dommage que nous ayons soupé!

Fort heureusement, madame maman est en forme ce soir et trouve le tout plutôt drôle. Elle a laissé son manteau sur la chaise et s'habillera en dernier, fort heureusement!

Louloute reprend ses esprits et ses deux voitures par le fait même. Malheur, nous voilà à l'étape des mitaines. Je le trouve si raisonnable de tout à coup placer une voiture sur le coin du tapis. On enfile la première mitaine de coton avec les pouces puisqu'il collabore bien! L'auto est transférée à l'autre main pour l'enfilage de la deuxième mitaine.

Problème technique en vue pour l'étape suivante. Les ingénieurs, du haut de la tour de contrôle, regarde la course et me confirme que la dite voiture orange ne pourra pas entrer dans la manche du manteau et en ressortir. Monsieur le capricieux ne lâche pas prise facilement et négocie en la changeant de main... Je gagne la bataille en la subtilisant bêtement et en plaçant la main dans le manteau tout aussi rapidement. Une fois le manteau enfilé, VITE, les grosses mitaines! Les voitures doivent finalement être abandonnées puisqu'impossible à prendre avec les grosses mitaines. Louloute a de la peine au moins... 10 secondes!!! Tout ça pour ça! Avoir su!!!

Un total d'une quinzaine de minutes pour habiller l'homme et sortir se balader ce soir!

Ce fut ensuite mon tour de le faire patienter parce que ce soir, les pneus de ma Jeep à plat dans la neige, la poussette pèse une tonne de plus et mes 22 semaines aussi!

mardi 22 novembre 2011

Compétences en développement...

En tant que petit vite en apprentissage, Louloute n'a pas fini de nous surprendre. Ses tâches préférées actuellement sont les suivantes:

- Prendre sa petite remorque de plastique et aller porter les bas de papa dans son tiroir.
- Mettre la vaisselle sur le comptoir après le repas. (après l'avoir tirée parterre trop souvent!)
- Déposer sa couche dans la poubelle.
- Mettre les télécommandes sur le meuble de télé. (Elles perdent alors toute leur utilité mais ne se perdent pas tout court!)
- Aller porter ses vêtements sales dans son panier.
- Donner du papier journal pour allumer le poêle à bois.
- S'essuyer le nez avec ses mains quand on lui dit qu'on va le moucher (ouin... pas vraiment dans la bonne catégories d'énumération je crois...)


Évidemment, il n'est pas d'une efficacité irréprochable, mais quand ça lui tente, on peut compter sur lui!

La dernière, vue cet après-midi (sur un ton de commentateur sportif) :

Louloute termine ses derniers bleuets, s'avance avec son petit plat jaune, s'approche du lave-vaisselle. Il s'élance: ouvre la porte de celui-ci, y dépose le plat jaune dans le panier du bas et referme le lave-vaisselle! Voilà donc un point, dans le territoire de maman!


Au fait, c'est à quel âge que ça dégénère tout ça?

lundi 21 novembre 2011

Du XL au Petit

Je suis de celles, quand je n'ai pas de locataire, qui pèsent pas mal plus de 120 lbs. Je suis aussi de celles qui ont un peu de hanches et surtout du ventre.

Je suis donc de celles qui espèrent la camisole XL dans plusieurs boutiques, qui n'arrivent pas à fermer les boutons d'une chemise, qui haïssent les carreaux, sauf sur les autres, qui évitent les chandails de laines parce qu'ils donnent l'impression de doubler ma superficie. Ne me parler surtout pas de ce qui cintre sous la poitrine oui qui "bouffe" dans le bas, c'est l'horreur! Et oui, miss "tit-kit" est tout ça...

Voilà donc que la cigogne se pointe pour une seconde fois, ramassant pour construire son nid, une partie des matériaux laissés sur place et s'en procurant de nouveau. Il faut donc continuer d'habiller ce corps en pleine évolution. Cette fois-ci, je savais exactement ce qui m'attendait: le fameux linge de maternité!

Vous en êtes probablement à vous demander dans quel sens je vais tourner ce "fameux" utilisé au dernier paragraphe... Allons-y donc pour le fameux dans le sens de confortable, flexible, réconfortant, souvent beau et même chic! Je me redécouvre, et investie aussi faut le dire, dans une garde-robe qui me plaît et surtout qui me va!

Première révélation: je porte du SMALL! J'ai eu beau essayé le moyen, le petit me va beaucoup mieux que le medium. Même la vendeuse me l'a confirmé! (Comme s'il fallait toujours les croire!) Je devrais prendre des photos des étiquettes! C'est une consécration! Est-ce peut-être un doux moment à passer avant le "brutal" premier magasinage d'après-grossesse!
Deuxième révélation: Je la dois à une amie à moi qui m'a fait le prêt d'une caisse de vêtements de maternité. Je porte une chemise à carreaux qui me va très bien. Je n'ai pas l'air d'une nappe, ni d'un rideau. Oui oui, j'ai combiné deux options autrefois incompatibles, soit les carreaux et la chemise! Est-ce comme les mathématiques, la multiplication de deux négatifs donnent un positifs?
Troisième révélation: Ne jamais essayer ce qu'il y a sur le mannequin du magasin parce que de un, s'il existait il porterait du 3 ans et du 34D. Lors de ma dernière visite dans ma boutique de maternité, j'y ai vu la porte-parole, Marilou Woulf, porter plusieurs ensembles sur des affiches. Croyez-le ou non, je suis repartie avec deux de ses chandails, dont un chandail de laine à col baveux en plus. C'est impressionnant ce qu'une bedaine en commun peut faire et surtout permettre.

Je suis donc une grosse bedonnante bien confortable dans ce qu'elle porte. Les jours ou les soirs de déprime de baleine, je me dis que demain ou dans quelques jours, mon chandail du moment fétiche reviendra du lavage et je pourrai le porter de nouveau.

Je profite donc de ce 4 mois de formes rondes parce que je sais trop bien ce qui m'attend ensuite et la volonté que je  devrai y mettre pour seulement être bien!

dimanche 20 novembre 2011

Le petit Roi

Pas de longues histoires ni de lettres ce soir. Juste un sentiment d'amour tout simple, tout beau.

Je reviens de ma visite chez mes grands-parents maternels. Louloute est avec moi alors que papa est à son deuxième emploi, le hockey. Louloute est le seul enfant de l'endroit, parmis une dizaine d'adultes. Vous devinez la suite: Louloute est le roi! C'est lui la vedette qui a son coin de jouets, l'attention, les partenaires pour jouer aux petites autos, visiter la maison, se faire changer de couches ou partager le repas.

C'est aussi Louloute qui a porté son pyjama de Noël pour la première fois ce soir. Un deux-pièces rouge et vert, en tissus si doux, avec un chien dessus et un petit Wouf wouf aux fesses. Le petit Roi s'est pavané dans la maison en allant voir les gens presque un à un pour montrer son pyjama neuf. Il a fait la cueillette de compliments, remerciant les gens de son plus beau sourire et faisant le plein de fierté.

Louloute est décidément la vedette et il le sait. Il récolte la bonne humeur et les sourires. En échange, il sème, avec le seul pouvoir d'être un enfant, un peu de surprises et de rires.

Merci Louloute d'être dans nos vies, merci d'être de la mienne, Je t'aime xxx

jeudi 17 novembre 2011

Lettre au Père-Noël

Cher Père-Noël,

Je m'appelle Raphaël et j'ai presque 2 ans. Si je t'écris ce soir en cachette de mes parents, c'est pour te faire quelques demandes. En fait, ce ne sont pas des cadeaux, mais des petits souhaits que j'ai et des choses que j'aimerais comprendre.

Ce matin, maman est venue me porter à la garderie alors que papa n'est même pas allé travailler. Pas que ça me dérange d'aller à la garderie, mais je sais qu'il s'est passé quelque chose de spécial aujourd'hui... J'ai fait ma petite journée comme d'habitude. Maman est venue me chercher en fin d'après-midi. Elle et ma gardienne était bien énervée. Maman a toujours un argument pour essayer de me convaincre de revenir à la maison. Aujourd'hui c'était : "Viens Raphaël, on va avoir de la visite."

Au retour, c'est papa qui s'occupe de moi parce que maman court. Elle prépare un cadeau, des parfaits, des plats de bonbons, met un mousseux au froid et se sauve pour imprimer quelque chose au sous-sol.

Quand la visite, parrain et marraine ainsi que TOUS mes grands-parents sont arrivés, j'ai dû développer un cadeau. Dans celui-ci il y avait une petite voiture. Tout le monde s'est écrié "c'est un garçon!" En fouillant un peu plus il y avait un minuscule pyjama dans le fond du sac. Un minuscule pyjama rose et une voiture mauve s'y trouvaient. Ces adultes, ils changent toujours d'avis. Cette fois ils criaient "c'est une fille!". On a mangé des jujubes roses et rouges, la crème fouettée était colorée et sur mon pyjama c'est écrit des choses que je ne sais pas lire mais que les grands trouvent si mignonnes.

On m'a dit que j'allais avoir une petite soeur. Qu'est-ce que c'est que ça? Je comprends petite... mais SOEUR? Est-ce que c'est le modèle avec des couettes et des poupées? Je sais que c'est encore en lien avec le bedon de maman mais c'est compliqué pour moi tout ça.

Ce que j'ai aussi compris c'est qu'heureusement que les gars de la garderie sont là, parce que je risque de me retrouver seul parmis les filles dans le voisinage! Je vais devoir me faire à l'idée je crois bien.

Père-Noël, peux-tu m'aider à comprendre ce qui se passe. J'espère que maman ne veut pas déménager parce qu'elle parle de faire des boites. J'espère qu'elle ne veut pas me faire déménager parce qu'en plus elle dit qu'elle veut donner mes choses. En plus, tout le monde dit que je vais devoir partager l'attention qu'on me donne, rien pour me rassurer!

Une chose est certaine, tout le monde était bien heureux de cette nouvelle "rose". Quand les gens sont contents, ils sont encore plus gentils avec moi! Ça a donc du bon!

Ah oui, j'oubliais, comme j'ai eu une nouvelle voiture, j'aimerais bien avoir un garage pour Noël... Est-ce que tu crois que tu peux arranger ça pour moi? Je promets d'être sage, sage, sage d'ici là!

Signé Raphaël, dit "le grand frère"

mardi 15 novembre 2011

En attendant...

Petit passage au neutre en attendant de savoir dans quelle couleur nous baignerons dans les prochaines années...
On reste au bleu... ou on ajoute un peu de rose... Des nouvelles vendredi!

Les listes

Faudrait bien un jour que je me demande au médecin qui assure mon suivi de grossesse, comment s'appelle l'hormone qui provoque le manque d'attention. N'en ayant pas de surplus dès le départ, je m'aperçois que c'est pire avec la grossesse. Un espèce d’Alzheimer précoce, mêlé à un trouble déficitaire de l'attention.

Tout d'abord, les dates d'anniversaires semblent avoir été placées dans un panier plus ou moins accessible. Pourtant, "dans mon jeune temps", j'étais LA référence. J'étais investie d'une mission auprès de mes amis, celle de leur rappeler les fêtes des uns et des autres. J'étais excellente, n'en ratant pas une. Ces dernières semaines, j'ai eu quelques ratés... malheureusement! Je vous le dit, même les numéros de plaque disparaissent de mon disque dur. Évidemment, si c'est pour libérer de l'espace utilisable, je ne m'en plaindrai pas!

Ces petits bogues dans mon système m'amènent donc à sur-utiliser une de mes stratégies préférées, les  listes! J'ai actuellement en main une liste de choses à faire pour la journée, une liste de cadeaux pour Raphaël, une liste de choses à demander à mon médecin, une liste de commissions pour le costco, une liste pour le souper avec ma belle-famille, une liste d'idée pour mon blog, une liste de commissions pour la journée d'aujourd'hui et une autre liste pour la journée de jeudi. Croyez-moi, j'arrive à me perdre dans toutes ces listes!

Celles-ci me servent évidemment à me rappeler, mais aussi à vivre un petit bonheur. Celui de barrer les choses terminées. Je me gâte! Un beau gros trait, tracé à plusieurs reprises. Il m'arrive même, je dois l'avouer, d'écrire des choses déjà faites, qui sont dans le même ordre d'idée, pour me donner l'impression que j'avance! Au travail, j'ai mon beau tableau vert qui me sert de liste et de repère, autant pour les élèves que pour moi. J'en retrouve partout! Dans mes poches de pantalons, de manteaux, dans mon sac et dans ma voiture.

Bon, je vous laisse, j'ai quelques petites choses notées sur un bout de papier à faire avant d'aller à mon rendez-vous! Bonne journée!

samedi 12 novembre 2011

Biscuits mous

J'aimerais aujourd'hui vous partager ma recette de biscuits mous au chocolat. Vous les adorerez c'est promis.

Ingrédients:
- Un grand tablier et un petit tablier
- De la musique de circonstance (lire ici de la musique de Noël...)
- Un banc donnant accès au comptoir  de cuisine
- Une maman et une Louloute

Préparation:
1- Bien mettre le tablier et laver les mains de tous les artisans. Mettre le sien avant celui de Louloute et le convaincre que c'est la plus belle chose au monde.

2- Sortir la recette et montrer l'image des biscuits à Louloute.

3- Procéder aux premières étapes et expliquer comment mélanger.

4- Faire verser les ingrédients dans le bol.




5- Permettre à Louloute de faire des tests de goût, même quand on croit que ce ne sera pas bon... Ça peut être bien surprenant!



6- Faire la finition pendant que Louloute lèche les cuillères.

7- S'il ne se salie pas assez, lui en mettre sur le nez, ce qui le fera rire. Pour encore plus de plaisir, en mettre sur notre propre nez!

8- Prendre quelques photos pour immortaliser le tout.





9- Faire comme maman depuis qu'elle est toute petite, regarder ce qui cuit au four.



10- Nettoyer le comptoir.


11- Laver les  mains, les joues, le nez et envoyer le tablier au lavage.


12- Donner un biscuit au dessert, même si le repas a plus ou moins bien été mangé!

C'est décidé, ce  seront les biscuits que nous offrirons au Père-Noël. Je crois qu'il faudra en faire une autre recette, ceux-ci ne survivront pas très longtemps!




jeudi 10 novembre 2011

Mon mois de novembre

Le mois de novembre le mois des morts? En tout cas, pas chez nous! Nous pouvons officiellement l'appeler le mois des naissances! Pour une raison que j'ignore, je n'ai pas noté les anniversaires sur mon calendrier de réfrigérateur cette année. Un oubli probablement. J'en suis presque heureuse puisque ça me permet de bien voir mes rendez-vous et les activités prévues à l'horaire. Le mois de novembre est comme un réchauffement pour le temps des fêtes. Au total, c'est 11 anniversaires familiaux qui s'éparpillent entre le 9 et le 26 novembre. Quand ce n'est pas "mon'onc", c'est le beau-père, le frère, le cousin et compagnie. J'ai évidemment des amis nés au mois de novembre en plus de tout ça. Il faut donc être à l'affût pour ne rien manquer! S'agirait-il d'une série de bébés Cupidon? C'est bien le mois de février qui se trouve 9 mois auparavant...

Autre croyance populaire que je tiens à démentir: le malheur du chiffre 13. Je n'ai jamais eu aucun problème avec ce chiffre. Je suis né un 13, ma marraine est née le 13 et mon fils aussi. Ne voyez vous pas qu'il est pour moi ce chiffre? En plus, quand on fait un tirage ou un concours, c'est toujours le petit esseulé que personne ne choisit. Une chance que je suis là!

À la lecture de ce post, vous pouvez donc faire quelques déductions et vous saurez quand exactement me souhaiter bon anniversaire!


Mi-parcours!

Tout au long de la grossesse, on nous demande combien de temps avons nous de fait. La réponse varie selon la question, selon l'humeur et selon la personne qui veut connaître cette information. Aux mères et aux gens qui baignent dans l'univers des bedaines, j'irai en semaine. Assez précisément, que nous soyons loin ou près du prochain jeudi. À monsieur et madame "tout le monde" je répondrai approximativement en mois ou simplement en disant que c'est pour la fin du mois du mars.

Aujourd'hui, tout est clair! Bébé 2 et son petit foyer ont 20 semaines! Exactement 4 mois et demi. Je saurai donc vous répondre clairement et justement, sans avoir l'air de faire un calcul scientifique quelconque.

J'ai dû prendre un petit 5 lbs, ce que me convient parfaitement, ne m'étant pas totalement débarrassée des vestiges de Louloute.

Moi qui avait si hâte de sentir ce petit être bouger en moi, je dois demeurer patiente on dirait bien. Il se laisse désirer. Je sens à peine quelques mouvements, bien couchée, bien concentrée sur mon bedon. Ce qui veut donc dire à des milles et des milles de ma petite patente de 22 mois! Comme tout le monde dit: ton placenta doit être "en avant". En avant de quoi?!!! Si vous voulez mon avis, mon placenta doit être tout le tour du bébé!

J'ai donc très hâte de nouveau entendre son coeur. Ce sera fait en début de semaine prochaine. J'ai aussi bien hâte de savoir ce qui se cache là-dedans. Un petit ourson ou une petite poupée?

Voilà! Je célébrerai donc ce 20 semaines avec un bon verre de jus de pommes! et me ferai un devoir de prendre une photo de "mi-temps" question que cet enfant sache qu'il vient vraiment de moi et qu'il ne soit pas jaloux des 20 000 photos prises pendant la grossesse de son frère aîné.

samedi 5 novembre 2011

La course au pyjama

La semaine dernière, alors que papa Louloute travaillait de soir, fiston et moi en avons profité pour faire une soirée pyjama. Le souper était à peine terminé que nous étions tous les deux dans nos habits les plus confortables.

C'est alors qu'il m'est revenu un souvenir d'enfance. Il s'agit de la course au pyjama. Je nous revois, ma mère, mon frère et moi dans la cuisine de la maison. Les trois nous préparons pour le grand signal tant attendu... GO! Le but de la course: être le premier à ressortir de sa chambre en pyjama! Le prix à gagner: Rien! La fierté d'avoir été le plus rapide et probablement le premier à relaxer.

En y repensant bien, ma mère avait-elle autre chose en tête lors de cette course? Le but n'était-il pas que nous soyons prêts pour la nuit le plus rapidement possible, sans qu'il n'y ait de discussion? Tout compte fait, ça fonctionnait plus que parfaitement.

Mon père n'a jamais participé à cette course. La raison officielle, il dort "pas de pyjama", ce qui n'est pas juste pour nous. Personnellement, j'ai l'impression qu'il n'aurait même pas gagné la course, même sans pyjama... je ne sais pas pourquoi!!! Ahhhh papa, tu es ma victime préférée!

jeudi 3 novembre 2011

Le hockey 2 - Expulsion

Nous terminons le souper et son ramassage. Papa Louloute s'installe avec son publi-sac dans le salon. Louloute demande "en-bas". C'est maman qui se porte volontaire, finalement.

J'ouvre la barrière de l'escalier ainsi que la lumière du sous-sol. Un petit main tire très fort, mais pas vers l'escalier... "Qu'est-ce que tu veux Raph? Je ne comprends pas."

La petite main lâche la mienne et me pousse dans le salon.  Il part chercher papa. N'est-ce pas assez clair!?

Je crois que mon ennui à jouer au hockey a été découvert!!!

mercredi 2 novembre 2011

Les décorations

Je prenais ma marche la semaine dernière avec ma tuque, mon foulard et mes gants. Je me disais justement que Noël allait approcher très rapidement et que je commençais à avoir hâte. Il faisait soleil mais malgré ça, c'était plus que froid. Dans mon fort intérieur, et même de là je m'auto-censure, je crois avoir hâte d'écouter un peu de musique de Noël et de sortir les décorations. Ces mêmes décorations qui, au 2 janvier, sont de retour dans leurs boîtes rendant la maison si grande et moins encombrée.

C'est alors que j'entends un peu plus loin de la machinerie lourde. Mais qu'est-ce que ça peut bien être? Aucun chantier en construction dans ce coin-ci... En tournant le coin, au-delà de la pelle mécanique je les ai vues tout de suite: les décorations de Noël...

Cet été, une maison a brûlée dans mon village. Depuis plusieurs mois déjà, les murs tiennent autant qu'ils le peuvent debout sans que rien ne se passe. Ce matin là, une petite pelle défait les restants de cette maison et ce qu'elle contient encore. Elle s'attaquait probablement à un rangement de la maison, celui dans lequel on place les articles saisonniers lors de mon passage. Dans cet amas de décombres il y a guirlandes, branches de sapins et décorations scintillantes de toutes sortes.

Cette famille s'est sans doute établie ailleurs, je ne saurais dire si c'est dans le village ou non. Elle a laissé derrière elle des tonnes de souvenirs à travers cet incendie, comme tous les incendies doivent le faire. Heureusement, la mémoire ne brûle pas.

Parce que je parle beaucoup avec mon fils, c'est avec une voix toute douce, un peu enrouée, que je lui ai expliqué ce que la pelle faisait et pourquoi. Il est petit, il ne parle pas beaucoup, mais je suis certaine qu'il enregistre et qu'il comprend un peu... ou comprendra plus tard.

Dans quelques semaines, je sortirai mes décorations et ferai mon sapin. J'aurai, comme j'ai eu la semaine dernière, une pensée pour ceux qui ont beaucoup perdu en 2011. Pour ceux qui auront des décorations neuves cette année mais une brûlure sur le coeur à cicatriser.

mardi 1 novembre 2011

Coup de vieux


La semaine dernière il semble être passé, en quelques jours, de colleux malade à GRAND petit garçon. Il suffisait que je le mette dans le "vrai monde" pour voir à quel point il a grandit.

Samedi nous sommes allés à la fête de l'Halloween de la ville. C'est avec ses amis de garderie qu'il a mangé des bonbons, qu'il  est allé visiter le repère des pirates et qu'il a marché comme un grand assez souvent. Moi qui appréhendait me rendre là avec un petit bâton de colle, bien agrippé à moi! Ce n'est pas le plus grand des fonceurs, mais on est loin de ce que je m'imaginais.

En soirée, la petit voisine fêtait son troisième anniversaire. Tout plein d'adultes, mais surtout environ 8 filles, toute à peine plus vieille que lui ou presque ont mangé avec lui à une petite table, ont fait des brochettes de jujubes, ont mangé du gâteau et se sont amusés avec les jouets. Quelle belle soirée pour clore cette magnifique journée!


Hier, jour officiel d'Halloween. Il était si content de voir les enfants déguisé venir sonner à notre porte. Il les suivait même des yeux en grimpant sur le divan ou sur son petit banc jusqu'à ce qu'il les perde de vu. Aussi, j'ai semé toute la journée dans sa tête de petit garçon l'idée que nous allions aller cogner chez les gens pour récolter des bonbons, le tout déguisé. Je crois que mon idée a fait son chemin parce qu'il s'est laissé habillé avec son petit costume de pirate bien calmement et a pris son sac vide pour le remplir de friandise. Marraine a fait la petite tournée avec nous. Louloute a fait de beaux sourires, salutations et s'est même permis de dire "bye bye" à quelques reprises.

Au retour à la maison, il a pu déguster quelques friandises et il s'est même laissé faire quand on a eu envie de lui faire mettre son vieux costume de l'an dernier, celui que l'on trouve si drôle. Quelques heures plus tard, il est embarqué lui-même dans sa couchette pour aller faire son dodo, et sans un bruit, il est parti pour la nuit.





















Ça va tellement vite! Il grandit vite et évolue à un rythme incroyable notre petit bonhomme. C'est si beau de le voir aller!

dimanche 30 octobre 2011

Le téléphone

S'il existe une chose que je n'aime pas beaucoup, c'est le téléphone. En fait, ce n'est pas l'objet comme tel, c'est plutôt ce qu'il implique. Je déteste faire des appels. J'ai toujours peur de déranger quelqu'un. Ce qui est un peu ridicule et certainement exagéré, surtout quand il s'agit de commander un repas ou de faire un achat.

Pourtant, si vous m'appelez, je suis tellement contente. Je ne suis pas une placoteuse de long terme. Il y a bien longtemps que je n'ai pas jasé des heures et des heures au téléphone. J'aime cependant prendre une dizaine de minutes, surprises dans ma journée, pour placoter avec quelqu'un qui a la gentillesse de prendre de mes nouvelles. Mais moi appeler? ... Si vous étiez en train de souper? En train d'avoir une discussion importante? Que vous vous prépariez à aller dormir? Ce serait tellement grave de vous déranger dans un tel moment!!! Comme si les gens étaient esclaves de leur téléphone! Faudrait bien que je comprenne que c'est possible de ne pas répondre quand on est occupé!

Chaque année, au travail, l'un de premiers mandats que j'ai est de faire une série d'appels pour rejoindre TOUS les parents des élèves de mon groupe. Je veux mourir chaque année! C'est quand il ne faut pas les rappeler pour leur parler de sujet plus délicat concernant leur enfant... Tout simplement de m'informer pour quelque chose, magasiner un produit et parler à des gens qui sont payés pour me répondre en plus. Je continue de détester...

Pourtant, vous devriez m'entendre! Je cache tellement bien mon jeu! Une grande actrice! Ce n'est pas pour me vanter, mais je suis particulièrement bonne! Mes parents m'ont bien éduquée et je maîtrise toutes les formules de politesse, j'ai un ton déterminé sans être agressant, enjoué sans qu'il ne manque de sérieux, j'écoute bien et je prends d'excellentes notes! Quand je termine un appel, je suis tellement fière de moi. C'est sans doute de cette manière que je prend de l'assurance sur la partie réservée et un peu timide de ma personnalité!

Qui sait, peut-être que dans quelques années je ferai des sondages téléphoniques! hi hi hi!

vendredi 28 octobre 2011

Le hockey

Je ne pourrai jamais le nier, le hockey fait et fera partie de ma vie pour toujours. L'homme de ma vie en mange. Il en regarde à la télé, son seul jeu vidéo est NHL, il joue plusieurs fois par semaine et les membres de ma famille maternelle en sont plus que passionnés. Sans faire de jeu de mots, je suis, par la bande, totalement plongée dans ce sport.

Voilà que Louloute, déjà, semble avoir un intérêt pour le hockey. Au-delà d'en regarder à la télé, il veut maintenant jouer. Évidemment, il n'appelle pas encore ses amis pour organiser une "game" dans la rue! En fait, c'est peut-être ce qu'il fait, mais dans une autre mesure!

Je ne compte plus le nombre de fois par jour qu'il s'installe en haut de l'escalier du sous-sol et qu'il pointe "en bas" en bredouillant. C'est clair! Il veut descendre jouer avec papa. Si papa n'est pas là, tant pis, ce sera maman! Une fois en bas, ce n'est pas bien long qu'il trouve les bâtons et qu'il vient vous en donner un avec insistance. Il se positionne, avec le sien, les deux mains bien placées et attend le "shot". Évidemment, il veut le plus grand bâton.

Je ne saurais dire si cet intérêt est vraiment inné... En fait, je crois qu'il l'est peut-être... mais qu'il a été fortement stimulé très tôt par un certain "papa".

Je dois maintenant me confesser. Après 5 minutes à faire semblant de s'échanger une balle ou une rondelle (parce qu'on s'entend qu'en bout de ligne, Louloute n'est pas encore capable d'échanger fort fort!) j'en ai assez! En plus, il n'y a pas dans cette maison un foutu bâton de hockey du bord qui semble être le mien. Il faut en plus que je joue avec la palette à l'envers! J'ai essayé d'envoyer les balles dans un coin reculé pour qu'il les cherche, j'ai mis le bâton à côté du linge à plier pour essayer de faire deux choses en même temps, j'en ai même profiter pour aller faire pipi... Rien à faire. La petite bête revient, bien déterminée, avec un bâton de hockey, comme si elle offrait des chocolats dans une boîte. De plus, il est exigeant! Monsieur veut ses passes, "sur la palette". Heille! Si j'ai le malheur de remonter en haut, le voilà qui me suit avec son équipement 2 fois grand comme lui, dans les marches!

Je vais devoir prendre mon mal en patience, ou finalement espérer qu'il ait un petit frère puisque je crois que j'en ai pour quelques années encore à faire semblant d'aimer jouer au hockey!

jeudi 27 octobre 2011

Sentiment de mère

Ce matin, en préparant Louloute pour la garderie, est revenu un sentiment qu'il y a longtemps que je n'avais pas croisé sur ma route. Le nom de ce sentiment est difficile à trouver. Laissez-moi vous le décrire...

Depuis samedi, au réveil de sa sieste, Louloute est différent. En fait, il s'est transformé en boule fiévreuse, en petit air maussade, le tout avec un petit air sifflotant et de la difficulté à pleurer ou à tousser par crainte d'avoir mal. Puisqu'après trois jours de questionnements nous en avions assez pour croire à un malaise, mardi matin nous sommes allés chez le médecin. Diagnostic: pneumonie et début de laryngite. Début des traitements: mardi matin.

Puisque depuis samedi les meilleurs amis de Raphaël sont papa et maman, que le grand air lui fait tellement de bien et que Tempra et Tylenol sont deux grands ailiers, docteure maman veille à ce que tout aille bien pour lui. Le tout en le couvrant d'amour, en essayant de le divertir et en cachant pleins de médicaments du mieux que je peux dans tout ce qu'il ingère!

Hier, journée de retour à la normale. Une normale légèrement amorphe, mais souriante avec davantage d'énergie. Donc, décision de l'envoyer à la garderie ce matin.

Ce matin, pleurs par-dessus pleurs, toux profonde qui le fait pleurer mais qui semble faire décrocher tout ce qui l'encrasse depuis plusieurs jours... et maman qui se questionne!

Encore le fameux dilemme: Suis-je une bonne mère de l'envoyer à la garderie? Pourtant je sais qu'il y est très bien et qu'il aime y aller... mais il tousse tellement et ne veut plus nous lâcher... Je suis convaincue qu'en sortant dehors il ira mieux, surtout au froid qu'il fait ce matin! Si ça n'allait pas? S'il n'allait pas bien pendant que moi je fais du petit ménage à la maison tranquille, que je n'étais pas là pour le prendre dans mes bras?

Trois fois. Trois fois ce matin je lui ai dit qu'il allait à la garderie. Trois fois j'ai vu son visage s'illuminer, son sourire apparaître et sa petite main pointer l'extérieur. Trois fois il m'a convaincue que ce n'était pas le déchirement du siècle et que c'était JUSTE la garderie!

C'est en sautant qu'il est sorti dehors. C'est tranquillement qu'il s'est laissé déshabiller par le grand 4 ans de ma gardienne. C'est convaincu qu'il est allé voir sa "maman de jour" et c'est à la course qu'il est allé se chercher un camion.

C'est en radotant 25 fois sans doute que j'ai dit à gardienne de m'appeler si ça n'allait pas.

C'est donc avec le sentiment d'être la seule au monde pouvant réconforter mon enfant ce matin et le sentiment d'un peu l'abandonner que j'ai choisi de l'envoyer à la garderie. Le nom de ce sentiment, je ne l'ai toujours pas trouvé... mais je crois qu'il commence à exister en donnant la vie, tout simplement.

samedi 22 octobre 2011

Le dessin

Quand j'étais petite, j'avais une grande passion : le dessin!

J'ai tellement de souvenirs en lien avec cette activité si simple et si agréable pour moi.

Je me rappelle avoir dessiné avec ma grand-mère paternelle. Elle avait, et a encore sûrement, beaucoup de talents. Le dimanche après-midi, des fois avec elle, des fois avec ma mère ou ma tante, ou ma cousine toute petite à l'époque, nous dessinions tous la même chose. Si je disais un chien, tout le monde se mettait à l'oeuvre. Ensuite on se montrait nos dessins. Quel excellent moyen pour me faire dire que j'étais bonne et que c'était SI beau! C'était très valorisant cette activité!

En maternelle, je suis déménagée pendant l'année scolaire. Combien de fois ai-je dessiné, à l'école, à la maison, cette nouvelle maison que j'étais aller visiter. On y voyait clairement les cèdres de l'époque devant, de chaque côté de la fenêtre, la galerie droite et les grandes fenêtres du salon à gauche. Ce fut certainement une manière de me familiariser avec mon nouveau chez moi.

J'ai eu des crayons prismacolor en cadeau de fin d'année. Ceux dans la grosse boîte de métal. Ce que je devais avoir eu de bons résultats cette année là! J'ai fait de la gouache, de la peinture, du dessin.

Chez nous un cahier à colorier, ça ne durait jamais bien longtemps. Au départ, je me dépêchais de faire "les plus beaux dessins" à mon goût à moi, pour ensuite en faire avec plus de défis ou plus "garçons", pour finalement laisser quelques pages sans couleurs. Surtout les pages qui ressemblaient à des pictos plutôt qu'à une scène.

Quand papa Louloute a rapatrié ses derniers souvenirs de la maison de ses parents, il y avait un cahier à colorier. Cahier qui a sombré dans un tiroir pour la visite pour ensuite être transféré dans la section ART de Louloute. Cette semaine, ce dernier s'est mis à le feuilleter.

À l'intérieur, un maximum de 5 dessins presque complétés, dont le premier, à la première page du cahier, avec son nom au-dessus, gribouillis qui semble bien impressionner Louloute!


Je constate donc que si Louloute aime colorier plus tard, ce sera sans doute à cause de moi et non pas de son père! Pour le moment par contre, les crayons ça roulent et ça tombent!



vendredi 21 octobre 2011

Miss "tit-kit"

Je suis loin de me tenir à la dernière mode. Encore moins de payer mes vêtements une fortune. Mais s'il y a une chose à laquelle je porte une attention importante, parfois exagérée, c'est l'agencement.Le choix du collier, de la camisole, de la boucle d'oreille, des bas est toujours en lien avec autre chose.

Je pense que j'exagère parfois... La couleur du foulard sur mon manteau s'agence avec le 2 centimètres qui dépasse de chandail. Pour y arriver, ça en prend des foulards! Ne vous en faites pas, j'en ai définitivement plus que de chandails!

Louloute porte des bas qui s'agencent avec ses chandails... Hé oui! 21 moi et déjà victime des "kit qui fit" de sa maman. En y pensant bien, Louloute a toujours vécu les caprices de couleurs de maman. Tout petit il se devait d'avoir le petit chapeau qui "match" avec le coton ouaté ou le petit manteau... Le tout adapté à la sortie.

 J'y fais tellement attention que des fois je n'y pense même pas, et ça arrive. Mes nouvelles lunettes solaires s'agencent à mes espadrilles, à ma dernière tuque et au foulard que j'ai choisi de mettre hier matin...

Combien de jours, encore une fois lundi, c'est mon fils que je fais matcher avec moi sans m'en rendre compte! Quel est cet instinct qui me pousse à choisir le chandail vert dans l'armoire de Louloute et à faire de même dans le mien? Évidemment, visuelle comme je suis, je m'en rend compte bien assez vite et je me change... sauf cette semaine, je me confesse... Deux bonhommes rayés!


jeudi 20 octobre 2011

Petit colleux

Quand nous allons en visite et que Louloute joue au velcro avec moi, les gens disent souvent : "Profites-en! Tu vas voir, dans pas trop long il ne voudra plus rien savoir de se faire coller!"

Je sais qu'ils disent vrai... et j'aime en profiter, surtout chez nous!
La majorité du temps, Louloute devient colleux en fin de soirée. Cette semaine, alors que papa était au hockey, j'ai pu profiter de ma petit boule d'amour. En fait, je me demande qui a profité de qui!
Quoi qu'il en soit, ce soir là, c'est le coeur plein d'admiration et d'amour que je suis allé le porter dans son lit.


Cette toute petite main devenu si grande et toute potelée avec le temps!


Comme c'est confortable d'être appuyé sur maman! Surtout avec son bedon tout rond, pas encore trop dure  pour y poser ma tête! 

dimanche 16 octobre 2011

21 mois

J'ai maintenant un gros 21 mois! En fait, je crois savoir que j'ai 1 an. C'est ce que maman a essayé de me montrer hier en pointant son doigt et le mien en même temps. Je ne comprends rien à tout ça. J'avais bien autre chose à faire que d'apprendre encore un truc de "chien savant"!

Pour moi le chiffre importe peu. C'est ce que je suis capable de faire comme un grand qui compte le plus! Je mange presque toujours seul, même si je n'aime pas me salir les mains en appréciant des rôties au Nutella. J'apprends à lécher mes doigts et même, maman ne m'a pas vu ou peut-être que oui finalement, à tremper mes choses dans mon verre de lait. D'ailleurs, ce fameux verre, je suis devenu un apprenti pro! Mes parents semblent de toute manière jeter davantage de confiance dans ma bavette en plastique "ramasse-tout" qu'en mes capacités, mais je m'améliore grandement. J'aime la soupe, les céréales, la saucisse, le pâté chinois, les pommes et les raisins, mais déteste les pâtés, les oeufs ou le riz. J'ai tout ce qu'il faut en matière de petites dents pour croquer les choses, j'ai même 4 belles molaires qui s'attaquent aux gros morceaux. J'apprécie particulièrement ce que mon père mange au salon, sur le divan. Je me transforme vite en petit goéland. Je ne suis pas si difficile, j'apprécie même les coeurs de pommes!

Mes jeux préférés sont d'abord les petites autos. C'est d'ailleurs le thème de ma nouvelle chambre. J'ai décidé d'arrêter de les lancer, c'est pourquoi papa a pu ressortir celles qu'il m'avait achetées quand on m'a enlevé mon plâtre. Je les fais rouler sur le plancher, les tables, le divan, les gens, les rampes d'escalier en imitant leur son. J'aime aussi mes casse-tête. Je peux tirer les morceaux et ensuite les placer comme un grand. J'aime aller au sous-sol jouer au hockey avec papa. Je tiens mon bâton comme un pro et je serai probablement gaucher (papa dit que je suis gauche surtout pour le moment!) J'adore les mots "dehors", "en-bas" et "garderie". Je ne dis aucun de ceux-ci mais si vous les dites, je les suivrai à la lettre. J'aime toujours autant courir, que ce soit pieds nus, avec mes bottes de pluie ou les chaussures de mes parents. Si je peux sauter de quelque chose ou grimper, je serai comblé.

J'adore rendre des services. Maman échappe toujours les bas à côté du panier à lavage. Une chance que je suis là pour les ramasser. C'est moi qui ai pris en charge les verres de plastique dans le lave-vaisselle. Je m'occupe aussi d'aller porter mon linge sale dans le panier et parfois mes couches dans la poubelle. Avec papa, je rentre le bois. Je m'occupe des petits rondins et je réchauffe sa place sur le siège du tracteur pendant qu'il charge et décharge la remorque. Je suis aussi gardien du temps. Il a besoin de faire ça vite pour qu'on reparte en tracteur! Une chance que je suis là pour donner un coup de main dans cette maison!

Je ne suis pas beaucoup plus loquace que je ne l'étais. Je dis papa, maman, tomber, bas, bottes et parfois non. Je tente de répéter certaines choses, quand ça me le dit. En fait, je ne suis pas complètement silencieux, loin de là! Je pose des questions, m'exclame, fais des demandes... mais dans une autre langue. Mes parents travaillent fort pour me faire parler un peu plus. J'ai la tête dure! Je les écoute et enregistre... Peut-être un jour regretteront-ils d'avoir semer autant d'idée dans ma petite tête!

J'aime écouter un vidéoclip de Pinochio sur internet. Je peux l'écouter 3 ou 4 fois de suite sans problème et si on essaie de m'en faire aimer un nouveau, c'est peine perdue! Mon préféré à la télé c'est Théo. Sinon j'aime les émissions de courses d'autos.

Je développe mon caractère. Si on me refuse quelque chose, je tire ce qui m'entoure, fait ma face de baboune, essaie de taper et ce que je réserve uniquement (et heureusement encore!) à maman, je peux essayer de la mordre. Je reste fâché longtemps et il faut avoir de bonnes idées, ou beaucoup de patience pour me faire passer à autre chose.

Je suis généralement enjoué, mais un peu timide. Au parc, si je ne connais pas les amis, je resterai près de mes parents ou un peu en retrait. Même chose si je me retrouve dans un endroit différent... Ils deviennent mon repère et ma sécurité.

Ah oui, j'ai commencé en vous parlant des trucs que maman essaie de me montrer. Elle en a un nouveau bien étrange. Elle me demande de pointer l'endroit ou se trouve son bébé. Le seul bébé que je connaisse c'est moi, mais habituellement elle me demande de pointer Raphaël. Le pire dans tout ça c'est la réponse! Elle veut que je pointe son ventre! C'est à n'y rien comprendre! J'ai essayé de pointer le ventre de papa, mais il ne semble pas y avoir de bébé là-dedans!

Voilà! J'ai 21 mois déjà... et j'en avais des choses à vous dire!

vendredi 14 octobre 2011

Sauter des étapes

Être parents c'est avoir un manque total de distance par rapport à cet être tant aimé et au cours normal des choses. Je suis donc maman, et, en plus, pourvue d'une belle naïveté! 

Hier se devait d'être le grand jour pour Louloute! Le jour "D", comme dans Déménagement pour le Dodo dans la chambre de grand. Ce qui implique un changement de chambre et aussi un changement de lit. Il faut passer de la bassinette au lit jumeau. 

Premier essai pour la sieste d'après-midi. Maman et Louloute se dirigent vers la chambre et maman explique à petit garçon comment il est chanceux de pouvoir faire dodo dans ce grand lit, en lui donnant sa suce, son "nounour" ainsi que deux petites doudous qui traînaient dans sa bassinette. Il se couche, sans rien dire... pendant au moins 5 secondes! C'est maintenant que ça se gâche! 45 minutes de embarque, débarque, pleure, crie, tire des choses, joue, maman essaie de se coucher avec lui, l'emprisonne dans les couvertes, le chicane, le cajole, le laisse pleurer... Rien à faire. Après ce temps, je baisse les bras, 1-0 pour Raphaël, d'autant plus que je suis complètement vidée et je dors debout aussi. 

Retour à la case départ, dodo dans la bassinette, crise en prime, parce qu'après tout ce cirque, on se doute bien que Louloute n'est plus disposé à dormir, bien qu'il soit un stade plus avancé encore que la fatigue! Finalement, après une autre série de larmes, nous dormons, chacun de notre côté du mur quelques temps. 

À mon réveil j'essaie d'analyser la situation et c'est ici que je constate que ce que je croyais si simple ne l'est peut-être pas. J’espérais que mon fils qui dort depuis 21 mois dans sa petite prison ou en visite dans un parc accepte aussi facilement et surtout sache gérer autant de liberté au dodo... le tout en le changeant d'environnement en plus! Ça prenait pas un génie pour réaliser que j'idéalisais peut-être un peu le changement! 

Finalement, après réflexion, discussion avec papa, réaction de Louloute au mot dodo, nous décidons que la prochaine étape allait être la suivante: transférer sa couchette dans sa nouvelle chambre pour une certain temps. 8 heure pile, hier soir, papa décide que c'est là que ça se passe et il est à enlever les pentures de la porte pour pouvoir déménager ce lit de bébé. 8h15 Louloute rit en voyant l'espace béant laissé dans sa petite chambre par ce meuble en moins. 8h20, retour à la routine du brossage de dents, changement de couchage, collades  et finalement dodo... 
8h30 crise de larmes et de colère (la suce et les peluches volent dans la porte française de la chambre!) 
8h45 nous n'entendons plus rien... Louloute est tombé de fatigue...

5h50 ce matin, il se réveille. Ce n'est pas tôt, c'est son heure habituelle. Je rectifie: c'est tôt, c'est son heure habituelle! Il a fait une belle nuit dans sa chambre de grand garçon... dans sa bassinette. Je suis bien fière de lui. Dans quelques semaines, nous tenterons de nouveau le transfert vers le grand lit. Nous avons encore quelques mois devant nous fort heureusement. 

D'ici là, il faut que je me rappelle de ne pas brûler les étapes! Un petit changement à la fois! 


mercredi 12 octobre 2011

Dans les yeux des autres

Parfois j'aimerais me retrouver dans les yeux des autres. J'aimerais voir ce qu'ils regardent et ce qu'ils retiennent. Un moyen, j'en ai déjà parlé, de partager ce que je vois, c'est de le prendre en photo. Quand c'était moi qui traînait l’appareil-photo avec des amis, j'adorais dire "Je le mets sur la table, prenez des photos en masse". Ça fonctionnait souvent! Je me retrouvais avec pleins de souvenirs, de choses inédites et de moments de la soirée que je n'avais tout simplement pas eu la chance de vivre ou de voir. Aujourd'hui, c'est pas mal moi qui ai la "régaine" en matière numérique, donc j'ai un peu moins de succès avec mes photos!

J'adore quand mon chum prend des photos. Il est pas mal plus original que moi! Le chalet sous un certain angle, une libellule ou ... un arbre...! J'aime aussi quand il croque des moments de Louloute en mon absence.

Au retour d'une promenade au parc avec Papa et Louloute, voici deux photos que j'ai trouvées.

La première, c'est Louloute et moi. Combien de fois ai-je demandé à Papa Louloute de prendre une photo de nous deux. J'ai rarement l'occasion d'être sur les photos avec lui. Si j'y suis, c'est de très près, puisque je dois tenir la caméra, commander un sourire, m'organiser pour être sous un bon angle et espérer que la photo soit bonne! Je me dis que Louloute, en regardant ses photos plus tard, se demandera si j'avais un corps pendant son enfance!

Voici donc la photo. Elle est de loin parce qu'à toutes mes tentatives pour l'approcher pendant que papa tient la caméra, il a bien d'autres choses à faire comme aller dans la glissade et courir dans les feuilles. Comme un photographe Papa c'est beaucoup moins patient qu'un modèle maman, ce n'est pas long que les essais se terminent!



La seconde photo est ce que mon chum a vu. Ce superbe arbre rouge, flamboyant, il était bien là, devant moi aussi. Je ne l'ai pas vu, mais lui oui! Quelle couleur superbe!








vendredi 7 octobre 2011

LA question!

La fameuse question : Allez-vous demander le sexe?

Première réponse (semaine 6-7-8) : Évidemment! On veut savoir ce qui nous attend. On est beaucoup trop curieux.

S'en suit une discussion à la maison. Discussion que je semble avoir faite seule, vous comprendrez plus tard.

Deuxième réponse (semaine 9-10-11) : J'aimerais bien garder la surprise, mais papa Louloute veut le savoir. Il me semble que ça doit être agréable de ne pas le savoir. C'est une belle surprise pour soi et ça garde un suspense à l'accouchement tout à fait différent.

Re-discussion à la maison. Je découvre alors, moi qui croyait mettre le poids décisionnel dans les mains de mon chum, que dans le fond, il n'y tient pas tant que ça à le savoir... Oupss! C'est quoi cette réaction de ma part! Moi qui devrait être totalement heureuse et qui devrait bien accueillir cette surprise, je suis déstabilisée. Si je comprends bien, j'étais en train de mettre ça sur le dos de mon pauvre chéri.

Viennent ensuite les avis des amies. Une me vend l'idée de ne pas le savoir, que c'est magique et toute une surprise à l'accouchement, que c'est agréable à annoncer et que le blanc et le jaune, ce n'est pas si mal. L'autre me dit, bien convaincue, que c'est tellement mieux de savoir. De pouvoir imaginer son enfant, anticiper son arrivée en décorant la chambre de manière plus personnalisée et surtout éviter que le bébé à venir passe les premiers mois de sa vie dans un fade blanc ou pire, un jaune! Quant à ceux de la génération précédente, ils me disent que "dans le temps" ce n'était pas à la mode de le demander. Qu'ils avaient la surprise et qu'ils étaient bien contents. Ils ont même des anecdotes et des histoires sur l'annonce du sexe.

Troisième réponse (semaine 12-13) : Je ne le sais pas!

Quatrième réponse (semaine 14-15) : C'est d'ailleurs la version actuelle! Je ne le sais pas... MAIS, me connaissant, comment vais-je pouvoir résister et ne pas vouloir en savoir plus sur le petit être à venir? Voyez comme j'ai appris et que je ne fais plus dire n'importe quoi à mon amoureux!

C'est tellement une réponse qui me ressemble! Ne vous attendez pas à ce que ce soit blanc ou noir avec moi. J'ai le gris assez facile! Même que de foncer ou pâlir me déstabilise un peu.

Une seule chose unanime, tellement clichée, mais surtout vraie, nous voulons un bébé en santé. Ça, peut importe le  sexe, c'est ce qui importe le plus!
( Je vous avais prévenu que c'était cliché!)

On s'en reparle le 17 novembre!