Un petit vendredi, après une petite semaine de travail, et le début des vacances. Notre horaire s'organise au fur et à mesure et une belle sortie se prépare. Demain, nous irons chez un saisonnier de camping, au Lac aux Sables, faire du bateau et relaxer.
Me connaître c'est savoir que je pense habituellement à tout! J'en ammène toujours trop, "au cas ou" (et je sais que ou prend un accent... ça fait 4 ans que j'évite d'écrire ce mot parce que l'accent grave est toujours caché sur mon portable!)
La personne qui nous invite semble avoir attrapé la même maladie que moi, mais sans censure. Je vous explique : faire un sac de bagage pour moi est une tâche complexe et réfléchie, mais ça demeure dans ma tête et le seul qui se rend compte qu'on apporte des choses pour tous les scénarios... et surtout trop, c'est mon chum! Cette personne, donc, me rappelle trois fois, pour me dire de ne pas apporter de ketchup, ni de mayonnaise, ni de relish pour les hamburgers, qu'elle a tout ça et aussi pour me dire de ne pas oublier notre maillot de bain pour se baigner et s'assure que j'ai son numéro de cellulaire, pour la troisième fois aussi. Comme cette personne est bien intentionnée, il n'y en a pas de problème. À coups de "oui, oui, oui", je m'en sors bien et mon seuil d'exaspération n'est pas trop élevé.
Là ou (trouvez moi l'accent quelqu'un) ça se corse, c'est ici! Pendant l'appel numéro 1, mon chaudron d'eau pour les pâtes déborde sur le feu, mon fils qui est au sous-sol pratique le lancer de l'aquarium jouet en plastique et la plante que je viens d'arroser déborde sur le plancher. EAU secours!
20h08, l'appel numéro 3 survient. J'en étais à terminer l'arrosage de mes plantes débuté trois heures plus tôt. Louloute est sur les derniers instants de sa journée et son caractère s'en ressent. Le téléphone sonne, c'est notre hôte. La batterie du téléphone lâche, je cours vers la chambre voir si l'autre combiné fonctionne. Pendant ce temps... (parce qu'il y a toujours un "pendant ce temps") Louloute grimpe debout sur le banc de l'ilot et décide d'arroser ce dernier. Évidemment, l'ilot familial standard est l'endroit sur lequel sont regroupées les choses de maman, de papa et aussi de bébé avec quelques factures récentes, documents du jour etc. EAU secours prise 2!
C'est ainsi que les fils se touchent, les miens, pour un bon 3 secondes d'hystérie totale, le temps de débarquer le petit de là, de sauver quelques objets d'une noyade certaine, de trouver une serviette pour éponger le plus gros et éloigner l'arrosoir. Revenue sur terre, j'y vais donc d'une dernière série de "oui oui oui" et raccroche finalement pour prendre une bonne respiration!
OUffff....! Une chance que le téléphone avec caméra n'est pas rendu chez nous!
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