Ce qui devait arriver...

Personne ne m'avait avisé de ce qui allait m'arriver! Je ne savais pas moi.

Depuis hier j'ai de le difficulté à fonctionner. Toutes les petites tâches, aussi simples qu'elles soient sont longues à terminer, s'accumulent et je me perds dans mes pensées.

Pourtant, c'était plus que prévisible, ça faisait des mois qu'on attendait ça, des semaines qu'on savait que c'était imminent nous étions en attente dans les dernières heures.

Quand j'ai appris, je suis restée de glace. Énervée mais très rationnelle. Je l'ai annoncé à La poule, seule avec moi, qui était bien occupée à manger ses miettes de pains. Elle était encore plus de glace que moi.

Et puis, mon amoureux est revenu du travail et je lui ai annoncé la grosse nouvelle et c'est là que tout à commencé...

Il a ouvert grands les yeux en me regardant et en disant un "Ah OUI!" Il était content, donc moi aussi. En y pensant bien, je n'étais pas seulement contente, j'étais vraiment heureuse. Et le téléphone a sonné. Une cousine prenait des nouvelles. Elle était vraiment très enthousiaste donc moi aussi. En y pensant bien, je n'étais pas seulement enthousiaste, j'étais énervée!

Filleul est finalement arrivé! Hier, 28 janvier, il a pris d'assaut le coeur de tout le monde. Personne ne m'avait avisé c'était quoi avoir un bébé dans la famille! D'habitude, c'est moi qui fait les bébés! Je vois bien l'énervement et le bonheur quand ça arrive mais je ne comprenais pas encore ce que c'était!

Attendre le téléphone de ma mère pour avoir plus de détails et commenter;
Réaliser enfin que l'enfant arrivé provoque un amour semblable à celui qu'on a pour les nôtre;
Placoter sur l'oreiller de notre petit bonheur avec mon amoureux;
Penser aux prochaines photos de famille avec Louloute, La poule et le prochain qui attend encore son surnom;
Me coucher le coeur léger (sans mon linge préparé au cas où), me réveiller parce que trop énervée à 5h30 ce matin;
Anticiper déjà de l'avoir dans mes bras, avoir une vague de frisson, vague qui mouille les yeux;
Aller acheter une carte pour notre visite à l'hôpital et la choisir simple, sereine, bleue évidemment, sans texte ou presque parce que mes mots se bousculent;
Avoir encore aujourd'hui les idées ailleurs.

Je cherche les mots... C'est sans mesure... Je vis aujourd'hui avec l'impression que j'ai le coeur gros, le coeur plus gros! Dans les dernières heures on y a greffé une portion d'amour de plus et elle est grosse, je la sens bien comme il faut!

J'ai tellement hâte de tenir mon filleul dans mes bras. Dieu sait que je l'attendais comme un papa attend son enfant... ou plus simplement comme une marraine attend son filleul!

À tantôt mon petit Coco!