dimanche 30 octobre 2011

Le téléphone

S'il existe une chose que je n'aime pas beaucoup, c'est le téléphone. En fait, ce n'est pas l'objet comme tel, c'est plutôt ce qu'il implique. Je déteste faire des appels. J'ai toujours peur de déranger quelqu'un. Ce qui est un peu ridicule et certainement exagéré, surtout quand il s'agit de commander un repas ou de faire un achat.

Pourtant, si vous m'appelez, je suis tellement contente. Je ne suis pas une placoteuse de long terme. Il y a bien longtemps que je n'ai pas jasé des heures et des heures au téléphone. J'aime cependant prendre une dizaine de minutes, surprises dans ma journée, pour placoter avec quelqu'un qui a la gentillesse de prendre de mes nouvelles. Mais moi appeler? ... Si vous étiez en train de souper? En train d'avoir une discussion importante? Que vous vous prépariez à aller dormir? Ce serait tellement grave de vous déranger dans un tel moment!!! Comme si les gens étaient esclaves de leur téléphone! Faudrait bien que je comprenne que c'est possible de ne pas répondre quand on est occupé!

Chaque année, au travail, l'un de premiers mandats que j'ai est de faire une série d'appels pour rejoindre TOUS les parents des élèves de mon groupe. Je veux mourir chaque année! C'est quand il ne faut pas les rappeler pour leur parler de sujet plus délicat concernant leur enfant... Tout simplement de m'informer pour quelque chose, magasiner un produit et parler à des gens qui sont payés pour me répondre en plus. Je continue de détester...

Pourtant, vous devriez m'entendre! Je cache tellement bien mon jeu! Une grande actrice! Ce n'est pas pour me vanter, mais je suis particulièrement bonne! Mes parents m'ont bien éduquée et je maîtrise toutes les formules de politesse, j'ai un ton déterminé sans être agressant, enjoué sans qu'il ne manque de sérieux, j'écoute bien et je prends d'excellentes notes! Quand je termine un appel, je suis tellement fière de moi. C'est sans doute de cette manière que je prend de l'assurance sur la partie réservée et un peu timide de ma personnalité!

Qui sait, peut-être que dans quelques années je ferai des sondages téléphoniques! hi hi hi!

vendredi 28 octobre 2011

Le hockey

Je ne pourrai jamais le nier, le hockey fait et fera partie de ma vie pour toujours. L'homme de ma vie en mange. Il en regarde à la télé, son seul jeu vidéo est NHL, il joue plusieurs fois par semaine et les membres de ma famille maternelle en sont plus que passionnés. Sans faire de jeu de mots, je suis, par la bande, totalement plongée dans ce sport.

Voilà que Louloute, déjà, semble avoir un intérêt pour le hockey. Au-delà d'en regarder à la télé, il veut maintenant jouer. Évidemment, il n'appelle pas encore ses amis pour organiser une "game" dans la rue! En fait, c'est peut-être ce qu'il fait, mais dans une autre mesure!

Je ne compte plus le nombre de fois par jour qu'il s'installe en haut de l'escalier du sous-sol et qu'il pointe "en bas" en bredouillant. C'est clair! Il veut descendre jouer avec papa. Si papa n'est pas là, tant pis, ce sera maman! Une fois en bas, ce n'est pas bien long qu'il trouve les bâtons et qu'il vient vous en donner un avec insistance. Il se positionne, avec le sien, les deux mains bien placées et attend le "shot". Évidemment, il veut le plus grand bâton.

Je ne saurais dire si cet intérêt est vraiment inné... En fait, je crois qu'il l'est peut-être... mais qu'il a été fortement stimulé très tôt par un certain "papa".

Je dois maintenant me confesser. Après 5 minutes à faire semblant de s'échanger une balle ou une rondelle (parce qu'on s'entend qu'en bout de ligne, Louloute n'est pas encore capable d'échanger fort fort!) j'en ai assez! En plus, il n'y a pas dans cette maison un foutu bâton de hockey du bord qui semble être le mien. Il faut en plus que je joue avec la palette à l'envers! J'ai essayé d'envoyer les balles dans un coin reculé pour qu'il les cherche, j'ai mis le bâton à côté du linge à plier pour essayer de faire deux choses en même temps, j'en ai même profiter pour aller faire pipi... Rien à faire. La petite bête revient, bien déterminée, avec un bâton de hockey, comme si elle offrait des chocolats dans une boîte. De plus, il est exigeant! Monsieur veut ses passes, "sur la palette". Heille! Si j'ai le malheur de remonter en haut, le voilà qui me suit avec son équipement 2 fois grand comme lui, dans les marches!

Je vais devoir prendre mon mal en patience, ou finalement espérer qu'il ait un petit frère puisque je crois que j'en ai pour quelques années encore à faire semblant d'aimer jouer au hockey!

jeudi 27 octobre 2011

Sentiment de mère

Ce matin, en préparant Louloute pour la garderie, est revenu un sentiment qu'il y a longtemps que je n'avais pas croisé sur ma route. Le nom de ce sentiment est difficile à trouver. Laissez-moi vous le décrire...

Depuis samedi, au réveil de sa sieste, Louloute est différent. En fait, il s'est transformé en boule fiévreuse, en petit air maussade, le tout avec un petit air sifflotant et de la difficulté à pleurer ou à tousser par crainte d'avoir mal. Puisqu'après trois jours de questionnements nous en avions assez pour croire à un malaise, mardi matin nous sommes allés chez le médecin. Diagnostic: pneumonie et début de laryngite. Début des traitements: mardi matin.

Puisque depuis samedi les meilleurs amis de Raphaël sont papa et maman, que le grand air lui fait tellement de bien et que Tempra et Tylenol sont deux grands ailiers, docteure maman veille à ce que tout aille bien pour lui. Le tout en le couvrant d'amour, en essayant de le divertir et en cachant pleins de médicaments du mieux que je peux dans tout ce qu'il ingère!

Hier, journée de retour à la normale. Une normale légèrement amorphe, mais souriante avec davantage d'énergie. Donc, décision de l'envoyer à la garderie ce matin.

Ce matin, pleurs par-dessus pleurs, toux profonde qui le fait pleurer mais qui semble faire décrocher tout ce qui l'encrasse depuis plusieurs jours... et maman qui se questionne!

Encore le fameux dilemme: Suis-je une bonne mère de l'envoyer à la garderie? Pourtant je sais qu'il y est très bien et qu'il aime y aller... mais il tousse tellement et ne veut plus nous lâcher... Je suis convaincue qu'en sortant dehors il ira mieux, surtout au froid qu'il fait ce matin! Si ça n'allait pas? S'il n'allait pas bien pendant que moi je fais du petit ménage à la maison tranquille, que je n'étais pas là pour le prendre dans mes bras?

Trois fois. Trois fois ce matin je lui ai dit qu'il allait à la garderie. Trois fois j'ai vu son visage s'illuminer, son sourire apparaître et sa petite main pointer l'extérieur. Trois fois il m'a convaincue que ce n'était pas le déchirement du siècle et que c'était JUSTE la garderie!

C'est en sautant qu'il est sorti dehors. C'est tranquillement qu'il s'est laissé déshabiller par le grand 4 ans de ma gardienne. C'est convaincu qu'il est allé voir sa "maman de jour" et c'est à la course qu'il est allé se chercher un camion.

C'est en radotant 25 fois sans doute que j'ai dit à gardienne de m'appeler si ça n'allait pas.

C'est donc avec le sentiment d'être la seule au monde pouvant réconforter mon enfant ce matin et le sentiment d'un peu l'abandonner que j'ai choisi de l'envoyer à la garderie. Le nom de ce sentiment, je ne l'ai toujours pas trouvé... mais je crois qu'il commence à exister en donnant la vie, tout simplement.

samedi 22 octobre 2011

Le dessin

Quand j'étais petite, j'avais une grande passion : le dessin!

J'ai tellement de souvenirs en lien avec cette activité si simple et si agréable pour moi.

Je me rappelle avoir dessiné avec ma grand-mère paternelle. Elle avait, et a encore sûrement, beaucoup de talents. Le dimanche après-midi, des fois avec elle, des fois avec ma mère ou ma tante, ou ma cousine toute petite à l'époque, nous dessinions tous la même chose. Si je disais un chien, tout le monde se mettait à l'oeuvre. Ensuite on se montrait nos dessins. Quel excellent moyen pour me faire dire que j'étais bonne et que c'était SI beau! C'était très valorisant cette activité!

En maternelle, je suis déménagée pendant l'année scolaire. Combien de fois ai-je dessiné, à l'école, à la maison, cette nouvelle maison que j'étais aller visiter. On y voyait clairement les cèdres de l'époque devant, de chaque côté de la fenêtre, la galerie droite et les grandes fenêtres du salon à gauche. Ce fut certainement une manière de me familiariser avec mon nouveau chez moi.

J'ai eu des crayons prismacolor en cadeau de fin d'année. Ceux dans la grosse boîte de métal. Ce que je devais avoir eu de bons résultats cette année là! J'ai fait de la gouache, de la peinture, du dessin.

Chez nous un cahier à colorier, ça ne durait jamais bien longtemps. Au départ, je me dépêchais de faire "les plus beaux dessins" à mon goût à moi, pour ensuite en faire avec plus de défis ou plus "garçons", pour finalement laisser quelques pages sans couleurs. Surtout les pages qui ressemblaient à des pictos plutôt qu'à une scène.

Quand papa Louloute a rapatrié ses derniers souvenirs de la maison de ses parents, il y avait un cahier à colorier. Cahier qui a sombré dans un tiroir pour la visite pour ensuite être transféré dans la section ART de Louloute. Cette semaine, ce dernier s'est mis à le feuilleter.

À l'intérieur, un maximum de 5 dessins presque complétés, dont le premier, à la première page du cahier, avec son nom au-dessus, gribouillis qui semble bien impressionner Louloute!


Je constate donc que si Louloute aime colorier plus tard, ce sera sans doute à cause de moi et non pas de son père! Pour le moment par contre, les crayons ça roulent et ça tombent!



vendredi 21 octobre 2011

Miss "tit-kit"

Je suis loin de me tenir à la dernière mode. Encore moins de payer mes vêtements une fortune. Mais s'il y a une chose à laquelle je porte une attention importante, parfois exagérée, c'est l'agencement.Le choix du collier, de la camisole, de la boucle d'oreille, des bas est toujours en lien avec autre chose.

Je pense que j'exagère parfois... La couleur du foulard sur mon manteau s'agence avec le 2 centimètres qui dépasse de chandail. Pour y arriver, ça en prend des foulards! Ne vous en faites pas, j'en ai définitivement plus que de chandails!

Louloute porte des bas qui s'agencent avec ses chandails... Hé oui! 21 moi et déjà victime des "kit qui fit" de sa maman. En y pensant bien, Louloute a toujours vécu les caprices de couleurs de maman. Tout petit il se devait d'avoir le petit chapeau qui "match" avec le coton ouaté ou le petit manteau... Le tout adapté à la sortie.

 J'y fais tellement attention que des fois je n'y pense même pas, et ça arrive. Mes nouvelles lunettes solaires s'agencent à mes espadrilles, à ma dernière tuque et au foulard que j'ai choisi de mettre hier matin...

Combien de jours, encore une fois lundi, c'est mon fils que je fais matcher avec moi sans m'en rendre compte! Quel est cet instinct qui me pousse à choisir le chandail vert dans l'armoire de Louloute et à faire de même dans le mien? Évidemment, visuelle comme je suis, je m'en rend compte bien assez vite et je me change... sauf cette semaine, je me confesse... Deux bonhommes rayés!


jeudi 20 octobre 2011

Petit colleux

Quand nous allons en visite et que Louloute joue au velcro avec moi, les gens disent souvent : "Profites-en! Tu vas voir, dans pas trop long il ne voudra plus rien savoir de se faire coller!"

Je sais qu'ils disent vrai... et j'aime en profiter, surtout chez nous!
La majorité du temps, Louloute devient colleux en fin de soirée. Cette semaine, alors que papa était au hockey, j'ai pu profiter de ma petit boule d'amour. En fait, je me demande qui a profité de qui!
Quoi qu'il en soit, ce soir là, c'est le coeur plein d'admiration et d'amour que je suis allé le porter dans son lit.


Cette toute petite main devenu si grande et toute potelée avec le temps!


Comme c'est confortable d'être appuyé sur maman! Surtout avec son bedon tout rond, pas encore trop dure  pour y poser ma tête! 

dimanche 16 octobre 2011

21 mois

J'ai maintenant un gros 21 mois! En fait, je crois savoir que j'ai 1 an. C'est ce que maman a essayé de me montrer hier en pointant son doigt et le mien en même temps. Je ne comprends rien à tout ça. J'avais bien autre chose à faire que d'apprendre encore un truc de "chien savant"!

Pour moi le chiffre importe peu. C'est ce que je suis capable de faire comme un grand qui compte le plus! Je mange presque toujours seul, même si je n'aime pas me salir les mains en appréciant des rôties au Nutella. J'apprends à lécher mes doigts et même, maman ne m'a pas vu ou peut-être que oui finalement, à tremper mes choses dans mon verre de lait. D'ailleurs, ce fameux verre, je suis devenu un apprenti pro! Mes parents semblent de toute manière jeter davantage de confiance dans ma bavette en plastique "ramasse-tout" qu'en mes capacités, mais je m'améliore grandement. J'aime la soupe, les céréales, la saucisse, le pâté chinois, les pommes et les raisins, mais déteste les pâtés, les oeufs ou le riz. J'ai tout ce qu'il faut en matière de petites dents pour croquer les choses, j'ai même 4 belles molaires qui s'attaquent aux gros morceaux. J'apprécie particulièrement ce que mon père mange au salon, sur le divan. Je me transforme vite en petit goéland. Je ne suis pas si difficile, j'apprécie même les coeurs de pommes!

Mes jeux préférés sont d'abord les petites autos. C'est d'ailleurs le thème de ma nouvelle chambre. J'ai décidé d'arrêter de les lancer, c'est pourquoi papa a pu ressortir celles qu'il m'avait achetées quand on m'a enlevé mon plâtre. Je les fais rouler sur le plancher, les tables, le divan, les gens, les rampes d'escalier en imitant leur son. J'aime aussi mes casse-tête. Je peux tirer les morceaux et ensuite les placer comme un grand. J'aime aller au sous-sol jouer au hockey avec papa. Je tiens mon bâton comme un pro et je serai probablement gaucher (papa dit que je suis gauche surtout pour le moment!) J'adore les mots "dehors", "en-bas" et "garderie". Je ne dis aucun de ceux-ci mais si vous les dites, je les suivrai à la lettre. J'aime toujours autant courir, que ce soit pieds nus, avec mes bottes de pluie ou les chaussures de mes parents. Si je peux sauter de quelque chose ou grimper, je serai comblé.

J'adore rendre des services. Maman échappe toujours les bas à côté du panier à lavage. Une chance que je suis là pour les ramasser. C'est moi qui ai pris en charge les verres de plastique dans le lave-vaisselle. Je m'occupe aussi d'aller porter mon linge sale dans le panier et parfois mes couches dans la poubelle. Avec papa, je rentre le bois. Je m'occupe des petits rondins et je réchauffe sa place sur le siège du tracteur pendant qu'il charge et décharge la remorque. Je suis aussi gardien du temps. Il a besoin de faire ça vite pour qu'on reparte en tracteur! Une chance que je suis là pour donner un coup de main dans cette maison!

Je ne suis pas beaucoup plus loquace que je ne l'étais. Je dis papa, maman, tomber, bas, bottes et parfois non. Je tente de répéter certaines choses, quand ça me le dit. En fait, je ne suis pas complètement silencieux, loin de là! Je pose des questions, m'exclame, fais des demandes... mais dans une autre langue. Mes parents travaillent fort pour me faire parler un peu plus. J'ai la tête dure! Je les écoute et enregistre... Peut-être un jour regretteront-ils d'avoir semer autant d'idée dans ma petite tête!

J'aime écouter un vidéoclip de Pinochio sur internet. Je peux l'écouter 3 ou 4 fois de suite sans problème et si on essaie de m'en faire aimer un nouveau, c'est peine perdue! Mon préféré à la télé c'est Théo. Sinon j'aime les émissions de courses d'autos.

Je développe mon caractère. Si on me refuse quelque chose, je tire ce qui m'entoure, fait ma face de baboune, essaie de taper et ce que je réserve uniquement (et heureusement encore!) à maman, je peux essayer de la mordre. Je reste fâché longtemps et il faut avoir de bonnes idées, ou beaucoup de patience pour me faire passer à autre chose.

Je suis généralement enjoué, mais un peu timide. Au parc, si je ne connais pas les amis, je resterai près de mes parents ou un peu en retrait. Même chose si je me retrouve dans un endroit différent... Ils deviennent mon repère et ma sécurité.

Ah oui, j'ai commencé en vous parlant des trucs que maman essaie de me montrer. Elle en a un nouveau bien étrange. Elle me demande de pointer l'endroit ou se trouve son bébé. Le seul bébé que je connaisse c'est moi, mais habituellement elle me demande de pointer Raphaël. Le pire dans tout ça c'est la réponse! Elle veut que je pointe son ventre! C'est à n'y rien comprendre! J'ai essayé de pointer le ventre de papa, mais il ne semble pas y avoir de bébé là-dedans!

Voilà! J'ai 21 mois déjà... et j'en avais des choses à vous dire!

vendredi 14 octobre 2011

Sauter des étapes

Être parents c'est avoir un manque total de distance par rapport à cet être tant aimé et au cours normal des choses. Je suis donc maman, et, en plus, pourvue d'une belle naïveté! 

Hier se devait d'être le grand jour pour Louloute! Le jour "D", comme dans Déménagement pour le Dodo dans la chambre de grand. Ce qui implique un changement de chambre et aussi un changement de lit. Il faut passer de la bassinette au lit jumeau. 

Premier essai pour la sieste d'après-midi. Maman et Louloute se dirigent vers la chambre et maman explique à petit garçon comment il est chanceux de pouvoir faire dodo dans ce grand lit, en lui donnant sa suce, son "nounour" ainsi que deux petites doudous qui traînaient dans sa bassinette. Il se couche, sans rien dire... pendant au moins 5 secondes! C'est maintenant que ça se gâche! 45 minutes de embarque, débarque, pleure, crie, tire des choses, joue, maman essaie de se coucher avec lui, l'emprisonne dans les couvertes, le chicane, le cajole, le laisse pleurer... Rien à faire. Après ce temps, je baisse les bras, 1-0 pour Raphaël, d'autant plus que je suis complètement vidée et je dors debout aussi. 

Retour à la case départ, dodo dans la bassinette, crise en prime, parce qu'après tout ce cirque, on se doute bien que Louloute n'est plus disposé à dormir, bien qu'il soit un stade plus avancé encore que la fatigue! Finalement, après une autre série de larmes, nous dormons, chacun de notre côté du mur quelques temps. 

À mon réveil j'essaie d'analyser la situation et c'est ici que je constate que ce que je croyais si simple ne l'est peut-être pas. J’espérais que mon fils qui dort depuis 21 mois dans sa petite prison ou en visite dans un parc accepte aussi facilement et surtout sache gérer autant de liberté au dodo... le tout en le changeant d'environnement en plus! Ça prenait pas un génie pour réaliser que j'idéalisais peut-être un peu le changement! 

Finalement, après réflexion, discussion avec papa, réaction de Louloute au mot dodo, nous décidons que la prochaine étape allait être la suivante: transférer sa couchette dans sa nouvelle chambre pour une certain temps. 8 heure pile, hier soir, papa décide que c'est là que ça se passe et il est à enlever les pentures de la porte pour pouvoir déménager ce lit de bébé. 8h15 Louloute rit en voyant l'espace béant laissé dans sa petite chambre par ce meuble en moins. 8h20, retour à la routine du brossage de dents, changement de couchage, collades  et finalement dodo... 
8h30 crise de larmes et de colère (la suce et les peluches volent dans la porte française de la chambre!) 
8h45 nous n'entendons plus rien... Louloute est tombé de fatigue...

5h50 ce matin, il se réveille. Ce n'est pas tôt, c'est son heure habituelle. Je rectifie: c'est tôt, c'est son heure habituelle! Il a fait une belle nuit dans sa chambre de grand garçon... dans sa bassinette. Je suis bien fière de lui. Dans quelques semaines, nous tenterons de nouveau le transfert vers le grand lit. Nous avons encore quelques mois devant nous fort heureusement. 

D'ici là, il faut que je me rappelle de ne pas brûler les étapes! Un petit changement à la fois! 


mercredi 12 octobre 2011

Dans les yeux des autres

Parfois j'aimerais me retrouver dans les yeux des autres. J'aimerais voir ce qu'ils regardent et ce qu'ils retiennent. Un moyen, j'en ai déjà parlé, de partager ce que je vois, c'est de le prendre en photo. Quand c'était moi qui traînait l’appareil-photo avec des amis, j'adorais dire "Je le mets sur la table, prenez des photos en masse". Ça fonctionnait souvent! Je me retrouvais avec pleins de souvenirs, de choses inédites et de moments de la soirée que je n'avais tout simplement pas eu la chance de vivre ou de voir. Aujourd'hui, c'est pas mal moi qui ai la "régaine" en matière numérique, donc j'ai un peu moins de succès avec mes photos!

J'adore quand mon chum prend des photos. Il est pas mal plus original que moi! Le chalet sous un certain angle, une libellule ou ... un arbre...! J'aime aussi quand il croque des moments de Louloute en mon absence.

Au retour d'une promenade au parc avec Papa et Louloute, voici deux photos que j'ai trouvées.

La première, c'est Louloute et moi. Combien de fois ai-je demandé à Papa Louloute de prendre une photo de nous deux. J'ai rarement l'occasion d'être sur les photos avec lui. Si j'y suis, c'est de très près, puisque je dois tenir la caméra, commander un sourire, m'organiser pour être sous un bon angle et espérer que la photo soit bonne! Je me dis que Louloute, en regardant ses photos plus tard, se demandera si j'avais un corps pendant son enfance!

Voici donc la photo. Elle est de loin parce qu'à toutes mes tentatives pour l'approcher pendant que papa tient la caméra, il a bien d'autres choses à faire comme aller dans la glissade et courir dans les feuilles. Comme un photographe Papa c'est beaucoup moins patient qu'un modèle maman, ce n'est pas long que les essais se terminent!



La seconde photo est ce que mon chum a vu. Ce superbe arbre rouge, flamboyant, il était bien là, devant moi aussi. Je ne l'ai pas vu, mais lui oui! Quelle couleur superbe!








vendredi 7 octobre 2011

LA question!

La fameuse question : Allez-vous demander le sexe?

Première réponse (semaine 6-7-8) : Évidemment! On veut savoir ce qui nous attend. On est beaucoup trop curieux.

S'en suit une discussion à la maison. Discussion que je semble avoir faite seule, vous comprendrez plus tard.

Deuxième réponse (semaine 9-10-11) : J'aimerais bien garder la surprise, mais papa Louloute veut le savoir. Il me semble que ça doit être agréable de ne pas le savoir. C'est une belle surprise pour soi et ça garde un suspense à l'accouchement tout à fait différent.

Re-discussion à la maison. Je découvre alors, moi qui croyait mettre le poids décisionnel dans les mains de mon chum, que dans le fond, il n'y tient pas tant que ça à le savoir... Oupss! C'est quoi cette réaction de ma part! Moi qui devrait être totalement heureuse et qui devrait bien accueillir cette surprise, je suis déstabilisée. Si je comprends bien, j'étais en train de mettre ça sur le dos de mon pauvre chéri.

Viennent ensuite les avis des amies. Une me vend l'idée de ne pas le savoir, que c'est magique et toute une surprise à l'accouchement, que c'est agréable à annoncer et que le blanc et le jaune, ce n'est pas si mal. L'autre me dit, bien convaincue, que c'est tellement mieux de savoir. De pouvoir imaginer son enfant, anticiper son arrivée en décorant la chambre de manière plus personnalisée et surtout éviter que le bébé à venir passe les premiers mois de sa vie dans un fade blanc ou pire, un jaune! Quant à ceux de la génération précédente, ils me disent que "dans le temps" ce n'était pas à la mode de le demander. Qu'ils avaient la surprise et qu'ils étaient bien contents. Ils ont même des anecdotes et des histoires sur l'annonce du sexe.

Troisième réponse (semaine 12-13) : Je ne le sais pas!

Quatrième réponse (semaine 14-15) : C'est d'ailleurs la version actuelle! Je ne le sais pas... MAIS, me connaissant, comment vais-je pouvoir résister et ne pas vouloir en savoir plus sur le petit être à venir? Voyez comme j'ai appris et que je ne fais plus dire n'importe quoi à mon amoureux!

C'est tellement une réponse qui me ressemble! Ne vous attendez pas à ce que ce soit blanc ou noir avec moi. J'ai le gris assez facile! Même que de foncer ou pâlir me déstabilise un peu.

Une seule chose unanime, tellement clichée, mais surtout vraie, nous voulons un bébé en santé. Ça, peut importe le  sexe, c'est ce qui importe le plus!
( Je vous avais prévenu que c'était cliché!)

On s'en reparle le 17 novembre!

jeudi 6 octobre 2011

Réchauffement

Après un déménagement de mon équipement informatique, des problèmes de publications et un évènement qui chamboule, je me sens toute "rouillée" ce matin. J'essaie de trouver comment renouer avec mon blog et bien évidemment, avec vous!

La perte vécue par la famille de mes amis me mène à plusieurs réflexions. Tout d'abord, qui suis-je pour me plaindre que fiston tire les plats parterre dans la cuisine. Pourquoi m'emporterais-je pour si peu? Pour une situation si banale...

Mais aussi... La vie est faite de petites et de grandes passions. De bons et de mauvais et de petits et de grands buts à atteindre. Mon quotidien pour le moment c'est ma maison, ma famille, mon fiston, mes amis, mon bedon. Je trouve le bonheur à travers ces petites choses. N'est-ce pas là le secret?

Si mon bonheur c'était justement de voir fiston s'amuser et s'épanouir à travers quelques bêtises et de beaux moments? Je crois que je l'ai trouvé!

C'est donc un message tout croche que je publie ce matin, à la fois "décrasseur"  et à mes yeux essentiel vers un retour de ce que j'aime et fais bien je crois, raconter des petits moments à ma manière.

Je vous souhaite donc une excellente journée et vous envoie quelques rayons de soleil de part la petite bouille de Louloute.