mardi 30 août 2011

Les petites tâches

À presque 20 mois, je peux faire quelques petites tâches avec ma mère et mon père.

Avec papa, je peux ramasser les rondelles dans le sous-sol pour les ranger dans la chaudière. J'aime aussi aller dehors pour ramasser les pommes parterre et les mettre dans la brouette.

Avec maman, j'aide à vider la laveuse. Elle échappe toujours les débarbouillettes à côté du panier et me demande de les mettre dedans. Je peux aussi donner un coup de main pour vider le lave-vaisselle même s'il m'est arrivé de casser un verre, maman me fait encore confiance. De toute manière, j'aime mieux sortir les gobelets et les assiettes de plastiques colorés. Je suis aussi capable d'aller jeter ma couche à la poubelle ou d'aller mettre mon linge sale dans le panier de ma chambre. Il suffit seulement de vérifier que les vêtements ne sont pas dans la poubelle et que la couche ne revienne pas dans l'aire de jeux en cour de journée!
Je pense que je commence à être pas mal grand! D'ailleurs, tout le monde me le dit. Ça doit être un peu vrai. Je sais que maman a bien hâte que je fasse l'époussettage et la balayeuse mais je ne crois pas que je sois encore assez grand pour ça quand même!




lundi 29 août 2011

Première rencontre

Depuis quelques semaines, je vis le syndrome de l'imposteur. Quand on me félicite, ça me gêne, quand on me dit de profiter de mon retrait, je ne sais pas trop quoi dire... Je suis enceinte... oui, à ce qu'il parait! Je ne sens pas bébé bouger, je n'ai pas trop de bedaines et les hormones... Elles sont vraiment là mais bon!

J'attendais donc la journée d'hier avec beaucoup de hâte et un soupçon d'inquiétude...

Mais voilà! Nous avons fait la première rencontre avec bébé 2! Nous l'avons vu, dans le petit écran noir, celui là même dans lequel mon nom était inscrit à gauche en haut, dans cette pièce à la lumière tamisée. Ça a pris que quelques secondes pour voir ce petit bout de vie. À peine 2,5 cm de bonheur bien là, en moi. Le tout avec un petit point flou... soit un coeur qui bat. Cette échographie visait officiellement à préciser la date de l'arrivée de bébé 2... Mais pour nous c'était LA rencontre.

Je ne crois pas avoir été aussi heureuse de voir ce petit bout de vie bouger à Louloute. Non plus d'avoir senti autant de fierté à voir un minuscule bras se séparer du reste du corps et bouger, comme pour nous saluer. Peut-être est-ce parce que je sais l'immense bonheur à venir ou peut-être juste parce que maintenant, je sais que c'est vrai.

Je voguerai donc maintenant d'une petite inquiétude à une autre jusqu'au 29 mars... et pour le restant de mes jours! Heureusement, j'ai choisi le meilleur papa pour Louloute et bébé 2, avec ses défauts mais surtout ses superbes qualités. Merci mon amour d'être aussi patient avec moi, surtout en ces temps hormonaux difficiles!

samedi 27 août 2011

Dormir...


Avouez que l'on est bien quand on s'endort après une dure journée d'activités. Je me demande par contre si une photo de nous serait aussi mignonne?


Louloute endormie sur le bord du feu, chez des amis. N'est-ce pas le meilleur endroit après un après-midi en plein air et des filles de notre âge avec qui on a joué dans le sable et dans l'eau?


Endormi, une journée endormante de pluie, dans la chaise du salon. Même Yoopa ne me tient pas éveillé. Je me suis bercé tout seul et je me suis endormi seul aussi. Dur dur la vie d'enfant!

vendredi 26 août 2011

Problème de stationnement

Sortie ce matin pour acheter une paire de souliers à Louloute puisque ses derniers, du mois de mai, ne lui font plus.

Je me rends donc, encore une fois cette semaine, à Place Donnacona pour ne pas nommer l'endroit. Je pilote le super-station-wagon-familial BÉIGE de papa Louloute. (À vendre soit dit en passant... petit pub!) Je me trouve une place de stationnement parfaite, loin de l'entrée parce que tant qu'à prendre la poussette, aussi bien qu'elle serve. Au retour, je pourrai sortir d'avant, que c'est extraordinaire.

Une demi-heure plus tard et une paire de "shouclaks" (ou chou-claque) neuves, mettre ce mot au féminin en plus, c'est le comble!) je pousse ma tite poussette-parapluie avec trois sacs d'emplettes sur les épaules à travers le stationnement.

Voilà! Surprise! Qu'est-ce qu'il y a entre mon bolide et la voiture voisine? Rien! Rien parce que rien ne peut passer. C'est à se demander si le conducteur ou la conductrice ne s'est pas fait aspirer l'intérieur pour pouvoir se glisser en dehors de son véhicule. Une petite mauduss de voiture grise, la moitié de la longueur de la mienne, les roues bien placées dans MES lignes de stationnement et son espace voisin magnifiquement vide. C'est le genre de choses qui m'écoeure! Oui je sais, je fais mon mea culpa, je ne suis pas la reine dans le respect des lignes de stationnement, mais je vous jure que si je me crois un peu trop rapprochée de l'auto voisine je change de place et je regarde même s'il y a un siège d'auto dans la dite voiture.

J'entre donc mes emplettes du côté passager derrière mon siège pour ensuite les escalader avec mon trente livres à chaussures neuves dans les bras.

C'est quand on sort de la maison avec un enfant qu'on se rend rapidement compte que les gens ne pensent pas à nous. Le pire: les portes d'endroits publics! Tout d'abord, elles sont toujours doubles. Une première et la seconde est à ouvrir alors que la poussette et le pousseur n'ont même pas passer le pas. J'en aurais tiré des tomates à des gens qui sont passés devant moi en laissant la porte se refermer sur mon carosse. Heureusement, on développe rapidement des trucs on notre autonomie par le fait même. Si toutefois quelqu'un a la gentillesse de m'ouvrir ou me tenir la porte, je vous jure que je le baigne de remerciements. "Merci beaucoup, c'est très gentil" "Merci, c'est très aimable de votre part" "Ah! Vous êtes bien gentil(le)" le tout avec un immense sourire!

C'était donc mon bulletin de plainte officiel du jour! Merci de votre lecture!

lundi 22 août 2011

Un c'est bien, mais deux c'est mieux!

Je les achète toujours en paquet de deux. Je trouve ça franchement plus pratique. De manière généralisée, c'est ce que font les gens, à quelques exceptions peut-être. Encore là, je suis convaincue qu'ils les achètent en paire pour finalement en mettre une au rancart ou la partager avec un autre ami exceptionnel, en autant qu'il soit un peu différent d'eux-mêmes.

Je ne parle pas des chaussettes, bien que c'est bien pratique d'avoir celles qui s'agencent, je connais plein de gens qui n'y prêtent même pas attention. Les voilà donc les pieds plein d'originalité et un souci de moins lors de l'assemblage en fin de lessive.

Je parle de chaussures. Évidemment que j'ai deux pieds et que je porte les deux pareils en même temps, pour le côté coquet, mais surtout pratique!!!

Voilà donc que je reviens de chez une amie samedi avec mes tits-pichous beige à grosse fleur. Ma dernière paire de chaussures achetée sur un coup de coeur.  Je dois ressortir, quelques heures plus tard et je constate le drame suivant... il manque une chaussure! Je regarde en bas des marches de la cuisine en pensant les récupérer, pensant que Louloute leur a jeter le triste sort qu'il réserve aux autres chaussures... mais non...

Nous sommes lundi matin, bien que je n'ai pas encore viré la maison à l'envers afin de retrouver la demi perdue, toujours pas de nouvelles. Nous avons fait le tour des pièces, regarder les tiroirs accessibles de Louloute, visité la grande escalier vers le sous-sol... Pas de nouvelles de la petite chaussure. Papa Louloute, en souriant, m'a même demandé si j'étais bel et bien revenue avec mes deux chaussures... Et moi de lui répondre que si ça n'avait pas été le cas, j'espère que quelqu'un là-bas m'aurait avisé!!!! Les filles, est-ce que j'avais mes deux chaussures samedi matin?

Merci Louloute, je te tiens pour le moment responsable de la perte. J'ai tenté de t'interroger, de te remettre une autre chaussure pour découvrir ta cachette mais il n'y a rien à faire, tu restes muet...

Si vous voyez passer un petit soulier beige avec une fleur en laine (qu'est-ce que c'est que ça!!!?) ou encore si vous êtes de ces gens exceptionnels qui n'ont pas besoin de la paire au complet, je suis preneuse...

mardi 16 août 2011

La peine

Mon futur comédien sur deux pattes est en train de pratiquer un nouveau rôle.
C'est un rôle tout naturel pour lui, puisque depuis sa naissance il a eu l'occasion de vivre cette émotion à quelques reprises. Il s'agit de la peine.

Il doit cependant parfaire quelque peu son jeu de comédien. C'est peut-être la mise en scène qui est un peu trop prévisible? Je devrai me plaindre au producteur à ce moment là. Je disais donc, il utilise sa "pei-peine" dans les moments de frustration.

Les deux dernières semaines, il utilisait un moyen assez clair pour montrer son mécontentement: se frapper la tête sur le sol, le mur ou sa chaise haute. Un bon 2 ou 3 coups, bien placés pour essayer de montrer à papa et à maman qu'ils sont vraiment injustes  et pas gentils. Seul hic, ses parents, sa mère surtout, n'est pas trop impressionnée par ce genre de comportement. De plus, elle a découvert qu'en partant en douce, le nombre de coups diminuait. Alors, on laisse Louloute se cogner! À ceux que ça semble cruel, vous n'avez pas eu d'enfants... ou vous avez oublié!!!

Pas fou le garçon, puisque cette stratégie ne fonctionne pas, il faut en trouver une autre. Il s'agit des yeux dans les yeux avec maman et on part la machine. Les deux petits orifices se remplissent d'eau pendant que le visage se crispe en rougissant. Ce qui a pour effet de davantage me faire rire qu'autre chose. Pire encore, il a ajouté un petit chignage en trame musicale à sa comédie aujourd'hui.

Alors, il faut dire au metteur en scène que je sais très bien que Louloute n'est pas du genre à pleurnicher doucement quand il est fâché ou frustré. Il crit, il tire, il tape et pleure pour vrai. Mauvais choix d'émotion. Il faut aussi informer le professeur de théâtre que c'est un bon départ, mais il y a encore du travail à faire!

Se bercer

Discussion sur l'oreiller, avant de sombrer dans le sommeil!

- C'était le fun sur le bord du feu chez mes grands-parents. Elle berce bien leur balançoire neuve.

- Oui, mais la vieille aussi est pas pire. Moi c'est la chaise de ton grand-père, au salon, que je trouve qui berce bien.

- Ah, ça se peut. Celle sur la galerie avec mon mal de coeur et ma grand-mère qui tenait absolument à bercer ce n'était pas fameux... Heille, on est vraiment en train d'avoir une discussion sur le "berçage"?

- Non mais celle de ton grand-père c'est vrai, elle berce LONG. Tu comprends? Looonnggg.

- Je ne suis pas certaine de comprendre mais celle que je préfère c'est celle à la salle des enseignants. Si elle est libre, je la prends. Pareil comme celle que j'avais à mon appart au CEGEP.

Nous avons bel et bien eu une discussion sur le berçage. Je ne dois pas être la seule qui aime se bercer au monde. Quel moment agréable, apaisant et rassurant. N'avons nous pas été bercé dès nos premiers instants dans le ventre de notre mère. Ensuite de bras en bras, on a essayé de nous endormir, de passer du temps avec nous et même un meuble complet est consacré à cette activité dans la maison de l'enfant. Un incontournable, soit dit en passant!

Quoi de plus beau qu'une belle chaise berçante en bois. Une chaise plus grande que nous. Une chaise laissée sur une galerie qui donne le goût de se bercer un peu pour voir le paysage.

dimanche 14 août 2011

Maux de bedaine

Être enceinte d'un deuxième enfant implique ceci:

1- Ne plus avoir le temps de faire sieste, re-sieste et mini sieste dans la même journée.

2- Accepter de rapidement (trop rapidement!) abandonner les nouveaux capris ou la nouvelle jupe achetée dernièrement et retourner dans les culottes à panneaux.

3- Réfléchir l'avenir et les prochaines vacances à 4.

mais surtout...

4- S'assurer que malgré notre dédain de la bouffe, il faut fournir des repas, point à la ligne, et équilibrés en plus, à l'aîné.

Récapitulons et soyons rationnels un peu! Le sommeil c'est bon, et Louloute dort bien en après-midi et parfois même en avant-midi. J'ai compris que je dois profiter de ce précieux temps qu'il m'accorde pour adopter l'horizontal de mon côté aussi. Je m'en sors donc assez bien de ce côté là.

Quant aux vêtements de maternité... Je suis vraiment impressionnée! Il vit dans quoi ce foetus? Un domaine? Une zec? Qu'il ne s'habitue pas trop à tant d'espace parce qu'il va trouver que sa chambre est un peu étroite! Photo pour photo, j'ai l'air enceinte de Louloute... à 15 semaines. Soit le double. Heureusement, les vêtements de maternité d'aujourd'hui n'ont rien avoir avec ceux d'il y a 20 ans! Je me serais bien vue entre deux rideaux de douche prendre une marche. Avoir l'air de porter éternellement un poncho ou ressembler à un divan fleuri! Ceci dit, j'accepte bien mon sort, en 2011!

Quant à l'avenir à 4. C'est tellement loin et tellement bientôt en même temps! Dans 7 mois à peine! Je le sais que ça va aller vite... je le sais, je suis passé par là! La poussette, le porte-bébé, la voiture, la garderie, les vacances, les loisirs, les chambres, etc. Évidemment, je réfléchie aux extrêmes aussi... S'il ne s'accrochait pas? Si nous le perdions? Comment est-ce que je réagirais? Et à l'opposé, bien que les chances soient minces... et si c'était des jumeaux!!!!!!! Comment est-ce que NOUS réagirions?

L'air de rien, c'est sur le quatrième point que je voulais élaborer: La bouffe! La maudite bouffe! Les repas, ça revient souvent ça! Pour l'instant j'ai deux maux de grossesses, soit la fatigue et le coeur sur la flotte! Pas assez pour appeler ça des nausées, ni un mal de coeur. Juste assez pour pouvoir sauter quelques repas. Ce que je ne fais pas évidemment, mon tit bleuet doit grandir! Je change de stratégie de semaine en semaine. Pendant une, je passe les restants du congélateur. Celle ensuite, je bourre le réfrigérateur, question de choisir et faire cuire selon l'inspiration, quitte à remettre au congelo le reste à la fin de la semaine. Un autre moment, j'achète au fur et à mesure. Finalement, je suis retourné à ma méthode, inspirée d'une grande amie, faire mon menu de la semaine avec la circulaire et mon cartable de recette. C'est loin d'être excitant, mais au moins, on est certain d'avoir les ingrédients le moment venu! Un système hyper efficace pour une mère au travail ou une femme active. (Quelle expression!)

Mon supplice commence donc en lisant la circulaire, se poursuit dans mes recettes et atteint le summum à l'épicerie. Les yeux sur la liste, les yeux sur Louloute qui veut une pêche, une poire, ou non, un radis (ce qui est près de ses mains!) les yeux dans les étalages en me disant qu'en plus des beaux soupers que j'ai prévus, faudrait bien dîner une fois de temps en temps! J'aurais envie de léguer mon panier à la première personne avec un profil de bon acheteur et l'attendre à la caisse pour régler la facture et lui donner son pourboire.

C'est l'horreur au comptoir des viandes. Je suis tellement visuelle que je vois la marinade, je sens l'odeur du BBQ, je réfléchis à l'accompagnement. C'est ici que le coeur sur la flotte a céder sa place à la nausée. Yeurk, yeurk et re-yeurk! Heureusement, mon clown sur deux pattes, me pointe les morceaux et me radotant toutes sortes de choses incompréhensibles mais qui semblent tellement pertinentes!

Mon histoire d'horreur de "bonne femme" enceinte se termine presque ici... Il ne reste plus que dépaqueter le tout et préparer de bons petits repas avec amour pour la semaine..

Quelqu'un aurait envie de nous inviter au restaurant!?

Vous trouvez que je me plains pour rien? Vous avez sans doute un peu raison! Mais ne me le dite pas! On ne contredit jamais une femme enceinte, surtout pas dans son premier trimestre!

jeudi 11 août 2011

Un train : 3 époques

1930 : Mon arrière-grand-mère, hospitalisée il y a quelques années, me racontait l'arrivée des premiers trains. Les gens se regroupaient à l'époque pour regarder les "chars" passer, saluer les gens et admirer la belle machine. On reprenait ensuite le labeur une fois l'événement terminé. Le train était un événement.

1990: Avec des amis, on place des sous noirs sur les rails pour voir ce qui arrivera ensuite. On se promène sur la voie ferrée en vélo et on court autour de la défunte gare de la ville. En voiture, j'admire les wagons en me demandant bien ce qui s'y trouve. Avec mon petit frère, on joue au train. Je lui demande sa destination qui est toujours, dû à son jeune âge, Portneuf ou Québec et le fait embarquer à bord du train, ou plutôt du fauteuil chez mes grands-parents. Sur mon petit papier est écrit Départ: et Destination :. Quand le train passe chez mes autres grands-parents, on se précipite pour ouvrir les vieilles portes ancestrales et on regarde les wagons en les comptant.

2011: Le train est notre voisin. L'hiver, les arbres dénudés nous offrent la chance de le voir. L'été, il se camouffle entre les feuilles et les branches du fond de la cour. Après avoir passé la période d'adaptation du déménagement, ensuite l'indifférence est arrivé et finalement Louloute. Ce qu'il a pu avoir peur de ce train l'été dernier. Quand les premiers grondements du sol survenaient, son visage devenait dur et ses yeux inquiets. Jour après jour, nous avons créé l'événement. De la porte patio et de dehors, on s'exclame en souriant et en disant : "C'est le train! Regarde, il s'en vient! Il fait du bruit le train! Tcccchhhhhhou! Tchhhhouuuuu, tttchouuu!"

C'est maintenant lui qui fait le spectacle. Du salon, il accourt à la cuisine, crie, sourit et regarde dehors en pointant son petit doigt. C'est lui qui nous montre le train et qui le cherche dans le feuillage. C'est lui qui ne veut pas le lâcher des yeux. C'est lui qui aime le train.

À l'ère des supers-avions, des communications par internet, du numérique et des autos électriques, le train est un héritage, un vestige qui marque selon moi l'imaginaire. Du petit train à assembler sous le sapin, à celui qui ralentit notre route à cause de son passage, à l'autre qui fait voyager les gens et crée les grands moments, même celui de Josélito ou encore ces grands tunnels et ponts conçus pour eux, le train a quelque chose de magique, d'imposant et d'indestructible.

Quand vous serez arrêté à un passage à niveau, pensez à vos souvenirs et évadez-vous un peu du train-train quotidien! 

mardi 9 août 2011

Soirée d'automne

Panne d'inspiration ce soir...

Je me dis donc que je vais improviser ce prochain post, au gré de ce que les touches vont me dire d'écrire.

Ce soir c'est l'automne ici. C'est l'automne parce que j'entends le vent dans les feuilles dehors et que l'air qui entre est froid. Ça sent l'automne parce qu'il fait 24 au lieu de 28 dans la maison et que j'en ai le frisson. Il est 20h30 et c'est l'automne parce qu'il fait déjà noir.

Heureusement, ce n'est pas l'automne pour vrai. C'est seulement la grisaille des prochains jours qui se prépare.

C'est calme ici. Louloute dort depuis une bonne vingtaine de minutes. Sans dire un mot, sans pleurer, en nous regardant lui dire qu'on l'aime il s'est laissé allé dans les bras de Morphée. En arrière-plan, en plus du vent, un commentateur sportif anglais décrit le match opposant les Islanders aux Rangers, de la ligue EA Sports. Le joueur étoile est un certain Matte. Moi je cherche quelque chose à vous raconter en buvant un chocolat chaud... parce que ça sent l'automne!

Mon ménage est fait... ou presque... peu importe dans cette obscurité je ne pourrais voir le moindre grain de poussière ou la plus grande toile d'araignée. Mon frigedaire est plein de fruits, de restants et même de petit desserts faits et reçu en preuve d'amitié. Un souci de moins pour la journée de demain.

Je pense à tout et je ne pense à rien en même temps et je me sens bien.

Pas de nouvelles de mon petit pépin de pommes. Pas de nouvelles, bonne nouvelle comme on dit. J'aurai bien le temps de le sentir bouger! Le temps passera si vite!

Voilà!

lundi 8 août 2011

Merci la vie

L'arrivée du premier enfant dans une vie c'est tout à fait magique. C'est se préparer à faire un grand saut, chérir un bedon pendant plusieurs mois pour arriver à une nouvelle vie. Une vie occupée, demandante, mais tellement enrichissante.

Vient ensuite un temps pour penser à l'avenir. Quand les devinettes des débuts deviennent des routines et que la vie s'organise un peu toute seule. On ré-évalue les projets et les envies du départ. A-t-on envie de faire un deuxième étage, de finir le sous-sol ou d'améliorer le terrassement? On décide ensuite, et on planifie en attendant ce que la vie voudra bien nous apporter.

La vie semble penser que c'est une bonne idée de continuer à construire notre petite maison, notre petite famille, notre plus grand bonheur. La vie a décidé de nous donner la chance de l'offrir une seconde fois. J'ai le bonheur d'avoir en moi les plus grands espoirs. Nous pourrons dire "nos enfants" et non plus, Raphaël.

Savoir que la vie nous offre un second enfant c'est tout aussi touchant. Savoir que la magie a opérée une fois de plus et que dans quelques mois un petit être verra le jour c'est touchant.

Penser, sans trop s'en préoccuper, que tout peut arriver d'ici là, c'est apprécier chaque instant, chaque jour qui nous rapproche de toi.

Merci la vie de nous permettre d'agrandir notre famille.
Merci la vie de nous donner ce bonheur.

jeudi 4 août 2011

Silence

C'est silence.
C'est silence parce que Louloute est de retour à la garderie.
C'est silence parce que Papa est partie sur son grand terrain de jeux, sa terre à bois.
C'est silence parce que je suis seule à la maison.
C'est silence et ça fait du bien!

Ce n'est pas silence parce que j'entends le bruit de mes doigts sur le clavier,
parce que le ventilateur du salon fait circuler un peu d'air,
parce que l'échangeur d'air fait le reste du travail,
parce que le réfrigérateur ronronne
et que le voisin passe ENCORE son tracteur à pelouse sur son terrain parfait.

Donc c'est presque silence, mais je l'apprécie!

mardi 2 août 2011

Matin et soir

Il ne faut jamais se fier au début d'une journée pour présumer de sa fin, fort heureusement!

Ce matin Louloute se réveille en hurlant. Il est inconsolable et il repousse tout ce que nous lui offrons. Balle, livre, crêpe, lait, chaise-haute, divan, plancher, papa, maman et compagnie ne semblent pas pouvoir le combler. Comme son appétit est en baisse de jour en jour et qu'il est plus qu'irritable ces derniers jours, qu'il a fait de la fièvre, etc, nous pensons qu'il est temps d'aller consulter.

Me voilà donc, au CLSC, à 7h30 ce matin, avec mon inconsolable. Quel moment angoissant. On répond aux questions des infirmières et du médecin et on ajoute des arguments pour trouver une quelconque petite maladie d'enfant. Le tout en essayant de maîtriser physiquement la bête pendant les différents examens. Le médecin nous  rencontre finalement pour nous dire, après l'avoir examiné sous toutes ces coutures, que Louloute n'a rien, sinon la gorge un peu irritée et l'oreille rouge. Et qu'est-ce qu'il y a à faire? Rien. Se mélangent alors impuissance, découragement et soulagement. Je repars avec fiston et retourne à la maison. J'aurais aimé qu'on me dise: "Il a ça, et tu lui donnes ceci, 2 fois par jour. Ce soir il devrait être mieux" Mais non, on me laisse partir avec un "Si son état se déteriore, revenez nous voir"

C'est alors que le vent à tourné, en cette journée bien mal commencée.

Une demi-heure après notre retour à la maison, nous partons pour faire enlever la grosse patte bleue de Louloute. On arrive, attend 10 minutes et ensuite nous n'avons plus le temps de nous asseoir qu'on nous fait passer d'un endroit à l'autre. Salle de plâtre, rayons x, bureau du médecin. Aussitôt, nous ressortons avec un fiston "standard" et le coeur un peu plus léger!

On se rend faire des commissions et il dévore le pâté chinois que nous lui avions apporté. Il est de bonne humeur.

Ce soir, il mange bien encore, et ne fait pas de crises de larmes comme les autres jours au repas. On lui donne un bain et on le laisse jouer dans l'eau. Au coucher, il ne dit pas un mot.

Tout semble simplement revenir à la normale! Il ne lui reste plus qu'à dérouiller cette petite patte encore et tenter quelques pas, chose qui n'est pas faite encore.

Finalement, je suis bien contente d'être repartie les mains vides ce matin de chez le médecin. Il avait un petit mal de gorge, rien de plus...  Je me couche donc ce soir avec le coeur plus léger, et l'espoir d'une belle nuit de sommeil!