jeudi 30 juin 2011

Gobelet

Je les ai vu passé les deux, ensemble ce matin! C'est la première fois que je les voyais en équipe. La première vient très rarement et la seconde se manifeste habituellement autrement. Qui sont venus ce matin? La gêne et aussi l'orgueil!


Je profite de cette magnifique journée de congé simultané avec ma maman pour aller faire une petite virée de commissions à Québec. Après avoir placé dans mon panier huile à mouche, traitement choc de piscine, after-bite et crochets (un magasinage des plus excitant!) Je me dirige vers la section pour bébé et me retrouve dans les gobelets. J'en choisi un magnifique avec dessus, Flash McQueen. C'est Louloute qui a la grande tâche, du haut de son panier, de tenir le gobelet. Une fois à la caisse, je l'avise qu'il faut déposer les articles sur le tapis pour les payer. Il ne dit pas un mot.

Ceux qui lisent mon blogue régulièrement ont compris que Louloute a du caractère à revendre. Ce genre de situation, à la maison, aurait provoqué pleurs, cris et tirage d'objets.

C'est alors à cet instant que gêne et orgueil sont arrivés. Louloute est devenu tout rouge. J'ai même eu le temps de me demander ce qu'il avait. Pour ensuite voir ses lèvres former la demi-lune de la tristesse et trembloter. Cet instant, quelques secondes à peine, m'a vraiment fait sourire. Aussi petit soit-il, Louloute n'est pas le même à la maison, qu'en plein magasin. (oufff! heureusement!) Évidemment, il s'est mis à pleurer pour le dit gobelet, mais un petit pleure fatigué.

Mon fils a donc un petit "filtre" en public. Pour combien de temps encore? Je le saurai bien assez vite!


mercredi 29 juin 2011

Histoire de couche

Je trippe à voir mon gars en couche. Il fait chaud ces jours-ci, donc c'est le vêtement ayant obtenu le titre de pyjama actuellement.

Louloute se réveille le matin, il est tout chaud, tout colleux, les cheveux en broussailles et sa petite face est toute bouffie. Il est calme, calme, calme et il distribue calins et sourires. Il a l'air tellement bien. (Que nous est-il donc arrivé pour qu'on déteste tant avoir cet air des années plus tard?)

Ensuite il court, se tappe les cuisses et se flatte la bedaine, le tout en criant son bonheur.


Ce matin Louloute a découvert qu'il était capable de faire une chose de plus. Ces deux petits semblant de velcro qui servent à tenir en place sa couche sont si faciles à défaire... Le voilà donc, "tout nu" à déambuler à 6h30  dans la cuisine. Comment ne pas sourire? ... Et ne pas se dépêcher d'aller lui remettre!

dimanche 26 juin 2011

On sort enfin!

La pluie des trois derniers jours a eu pour effet d'empêcher fiston de dépenser son énergie autant qu'il l'aurait voulu. Quel bonheur de voir, en fin de journée, le soleil se pointer le nez. Bottes de caoutchouc aux pieds, on sort se promener dans le gazon. Comme l'heure du souper arrive, on retourne à l'intérieur le temps de manger. Louloute refuse de souper, et balance tout ce qu'on lui offre. Il veut, et il doit, bouger, c'est clair!

Nous allons donc au parc, avec papa, en poussette. En nous rendant là-bas et en jasant de tout et de rien, je me questionne sur mes activités estivales:

- "Je ne suis pas certaine que Raphaël va aimer les jeux d'eau. Il déteste tellement prendre sa douche."

Papa Louloute de répondre sûrement quelque chose comme "ouin" ou "oui" ou "aaa".

Nous jouons donc dans la glissade et dans le module de jeux quand, grande curieuse que je suis, je décide de tourner le volant pour activer les jeux d'eau. Louloute se met à crier et à regarder vers moi. Il court partout sur la surface mouillée et s'approche même des jets d'eau froide. Il, comme on dit en bon français, "trippe ben raide"! Il se laisse éclabousser et pusqu'il fait chaud ce soir, on le laisse faire un peu. Voilà une belle découverte pour cette été!

Louloute revient donc à la maison dans sa poussette, bien adossé, ce qui est très rare. En grimpant les marches de la glissade, en courant dans  le gazon et en tirant les balles de baseball retrouvées, il a réussit à se dépenser un peu.

Vivement que le beau temps revienne! Je commence mes vacances cette semaine et j'ai plein de temps à passer dehors avec Louloute!

samedi 25 juin 2011

Communication

Quand Louloute a soif ou est fatigué, il disjoncte! Il débute sa parade de "pesteté"! Vers l'heure du dîner, et c'est toujours au moment pendant lequel je prépare quelque chose sur le four, ou encore quand je dois fouiller dans le fond de l'armoire, il traîne son corps dans les parages. Il claque les portes d'armoires, sort les bols en "stainless", il tire des pots de yogourts vides en bas des marches, se pend à mes jambes ou grimpe SUR la table de cuisine. N'est-ce pas là évident que c'est parce qu'il a faim!? Les hommes peuvent bien reprocher aux femmes de ne pas être clairs dans leurs messages, Louloute est bien mal parti!

Ce soir, troisième de la série "on étire ma journée et dépasse l'heure habituelle du dodo", il est fatigué. Afin de bien expliquer à papa et maman que je suis fatigué, que pourrais-je faire? En plus, nous sommes chez grand-papa et grand-maman. Je frappe donc des verres de plastiques sur leur belle table de salon neuve, frappe avec mon poing dans la fenêtre, fait jouer la musique des stores de métal, je vérifie la solidité du vase placé dans l'unité murale, je marche sur leurs jouets, grimpe sur le système de chauffage électrique... bref, j'exagère! Maman sort même plus tôt avec moi afin de me faire brûler du gaz! Je descends la cours asphaltée et la remonte à la course.... Vous vous souvenez de mon analogie avec le chien. Ça fait trois jours qu'il pleut et je vous dirais qu'on commence à le sentir!

Pour le reste des communications, quand je veux quelque chose, ou quand je ne veux plus quelque chose, c'est simple, je dis "Hiii" "hiiih". En pointant du doigt ou non. C'est donc bel et bien à vous de deviner si je veux du lait ou si je n'en veux plus. Si je veux avoir quelque chose sur la table ou si je veux jouer.

C'est facile les communications n'est-ce pas?

mercredi 22 juin 2011

Cadeau coloré

Mes grands-parents sont d'un accueil incroyable. En tout temps, leur petite maison est ouverte pour nous recevoir. Quand on entre chez eux, rapidement on se retrouve à placoter de tout et de rien devant un verre de liqueur, un café, ou quelquefois des breuvages alcoolisés (!).

Mon grand-père n'est pas un "donneux" de cadeau. Même quand il en reçoit il dit merci et s'empresse de dire que l'on aurait pas dû. Il demande même pour quelle occasion il s'agit. Dans ma tête de petite fille, je crois encore parfois qu'il se le demande pour vrai!

Je sais que l'arrivée de Raphaël a semée des petites étoiles brillantes dans les yeux de mes grands-parents. Grand-papie qui ne voulait pas le prendre, de peur de le briser, s'est finalement laissé convaincre dès sa visite à l'hôpital. Aujourd'hui, c'est moi qui ait parfois peur que Louloute brise ses grands-parents.

Je veux finalement en arriver à vous présenter le cadeau reçu par Louloute il y a quelques mois de cela. Mon grand-père, lui-même en personne, a acheté un jouet pour son arrière-petit-fils. Quel geste magnifique! J'en fût très touchée. Louloute se pavane avec son jouet, le tire parterre et essai de sortir le chien du sac...

Voici donc une photo de Louloute et du fameux jouet.  


Ah oui! J'oubliais de vous dire; mon grand-père est daltonien!

mardi 21 juin 2011

Voisinage

Je l'ai entendu hier soir pour la première fois. J'avais vraiment hâte! Miss 4 ans, la voisine m'a dit : "Est-ce que je peux aller jouer chez toi?" Évidemment qu'elle peut, qu'elles peuvent, parce qu'elle vient en équipe avec miss 2 ans, venir jouer chez nous!

Je suis tellement heureuse de notre voisinage. Trois petites familles et actuellement 5 enfants! Trois familles simples et ordinaires, dans le sens positif évidemment. Qui est au centre? C'est nous!

Après avoir réglé les procédures habituelles (demande à tes parents, non, y'a pas de problème, oui, je vais aller vous voir, non je ne me gênerai pas!) les deux mini miss prennent mon carré de sable en otage. Louloute observe le tout et redevient le petit sage et calme que j'amène à l'épicerie, à l'école et dans les endroits moins connus. Il reste dans le sable et regarde "comment" on joue. Miss l'aînée me bombarde de questions et j'utilise mon miroir. Nous discutons ensemble pendant une bonne vingtaine de minutes. Nous construisons deux chateaux de sable, un étant la maison des filles et l'autre la maison de Louloute. On met même des décorations avec le sable plus sec. Le temps passe trois fois plus vite!

Oui Louloute a fait une crise quand miss 4 ans s'est balancé dans SA balançoire... Et il a dû prendre son mal en patience parce que maman n'a pas été très impressionnée! Chacun son tour, et on partage! Voilà! La petite gang qui commence!

samedi 18 juin 2011

Séchage

À presque un an et demi, on vise l'autonomie! Comme il fait beau et il fait chaud, quelle belle période pour se salir, se mouiller et sécher au grand air! C'est pourquoi je ne dis rien quand je vois Louloute s'approcher de son verre d'eau, en plastique, plein à moitié. Il arrive exactement ce que j'aurais pu prédire. Louloute a encore soif, mais pas le patio, ni son chandail, ni ses pantalons! Mais ça sèche tellement vite! Il faut pratiquer pour devenir bon... et croyez-moi, il est loin d'être élu champion du buvage au verre autonome!


Je me pratique avec mon verre devenu vide, plus facile!

Tant qu'à être en visite, pourquoi ne pas en profiter pour manger un petit cornet de crème glacée?! Un petit, tout petit, dans une grosse main. Surprise, tout comme la pomme, on dirait qu'il a fait ça toute sa vie! Il arrête de grimper debout sur la chaise, il laisse papie manger son souper tranquille et il est concentré au maximum.


C'est froid!

J'aime ça! Mon bedon est content!


Un peu plus et je me tape sur le ventre de satisfaction... la bouche pleine.



C'est comblé que l'on retourne à la maison pour prendre notre bain et prendre congé de ce petit chandail qui a affronté vents et marées aujourd'hui!

vendredi 17 juin 2011

Intru prise 2

Ce n'est pas que je veuille faire bien des kilomètres sur le nez et ses résidus mais il y eu récidive.
Laissez-donc aller votre imagination...
Nous sommes encore dans le fameux carré de sable. Maman décide d'enlever les sandales de Louloute pour plus de confort. Parce que j'ai dû lui arracher un bras, tirer les cheveux, faire une jambette et donner une claque en arrière de la tête en même temps, et sans m'en rendre compte, il se met à hurler de panique. Il se prépare pour une crise et, voilà! En pleine face dans le sable prise 2. Il se relève aussi vite (aussi fâché aussi!) Le visage plein de sable... et deux petits mottons bruns foncés sous le nez!

Ah, c'est dure la vie de bébé.... surtout pour l'orgueil!

jeudi 16 juin 2011

Intru indésirable

À mon retour au travail en novembre, je me rappelle avoir demandé à une collègue maman, "Est-ce que ça arrête à un moment donné ça?" Celle-ci de me répondre: "Oui oui! ça revient souvent mais ça arrête!"

C'est effectivement ce qui s'est passé. Après les premiers affrontements contre les indésirables réalisées, il y a eu acalmie.

Mon plus gros problème est que je ne pense jamais à traîner le nécessaire. Pourtant, c'est si pratique. En plus, mes vêtements n'ont pas toujours ce qu'il faut pour les loger. Quand, exceptionnellement j'y pense, c'est au moment du lavage que je les oublie. Quelle surprise désagréable!

Je fais mon possible pour que rien ne paraisse. J'en viens presque à les ignorer. C'est cependant quand je regarde des photos qu'elles me sautent aux yeux.

Hier soir, Louloute joue dans son carré de sable et tombe face première. Comme il se relève sans rien dire, c'est un moment comique, surtout qu'il a la moitié du visage couvert de sable. J'en profite, j'immortalise sur pellicule ce moment. (Expression assez désuète soit dit en passant!) Il est devant la caméra, mi-souriant, mi-pensif, bien cadré, juste assez de lumière, la photo est parfaite! ...

Parfaite jusqu'à ce qu'en soirée je la regarde attentivement ; ENCORE un monstre vert sur la photo! C'est tout petit, gluant et répugnant. Le nez lui coule encore! Ma belle photo restera dans les archives familiales... La manufacture à crottes de nez est de nouveau ouverte! 

mardi 14 juin 2011

Applications

C'est en répondant à une dame de Portneuf que mon fils avait 17 mois que j'ai eu cette révélation. Ça y'est, je suis rendu là! Est-ce le fait de se reproduire qui nous rend aussi têteux sur des détails du genre? Louloute n'a pas un an et demi, c'est juste dans un mois... il a 17 mois bien compté.

À bien y penser, je crois que tout ça commence pendant la grossesse. "T'es rendu à combien de semaine?" "Je vais avoir 22 semaines" Pourquoi autant de précisions!? Ça se termine toujours  de la même manière. L'interlocuteur qui se doit de faire une absence pendant quelques secondes pour comptabiliser le nombre de semaine et le convertir en mois.... oufff! Bien compliqué tout ça! Est-ce que le Iphone aura bientôt son application "prenancy week converter" ou encore "baby's real age" ?

En poussant la réflexion, ce genre de précision est semblable au 5 pieds 5 ET DEMI que je traîne avec ma grandeur, mon poids de cent DOUZE lbs (PPPPPOUUUAAHHHHHH!!!!), au 17,99$ et non 18$ que je paie, à la piscine qui est à 74 degrés, à l'heure donnée à la minute près.......

Je suis donc pleine de lacunes, surtout quand vient le temps de compter le temps. Ma vie se passe en année scolaire, comme mentionné dans un autre post, et en plus, l'âge de mon fils se compte en mois!

lundi 13 juin 2011

Mon premier jour d'école

Maman a décidé de m'envoyer à l'école. En fait, elle a décidé que j'allais à son école, celle des grands de Louis-Jobin. C'est difficile le milieu scolaire, surtout qu'il faut couper le dodo de l'après-midi pour arriver à l'heure à son cours. Je suis allé assister au dernier cours de sciences d'une collègue de maman partant pour la retraite, et au dernier cours de l'année des élèves de maman. Je crois que j'ai bien fait ça.

À mon arrivée, j'étais terrorisé devant autant de gens réunis ensemble. Ça parlait fort et tout le monde essayait de m'adresser la parole en même temps. Même la maman de Zazounette n'a pas réussit à me rassurer! Heureusement, Baroque, le chien Mira, était là pour me changer les idées un peu.

Tout à coup, tout le monde s'est levé en même temps, comme si l'alarme, ou plutôt la cloche, avait sonnée. Maman m'a donc accompagné jusqu'à sa classe. Que c'est grand cette école! Il y a des gens partout et des corridors aussi. Je me suis perdue au coin du corridor ... En fait, 3 jolies demoiselles s'exclamaient devant ma beauté, je voulais juste rester pour leur sourire un peu!

Le cours a donc commencé et j'étais assis en avant, avec l'enseignante, sur le bureau. Oui oui! 17 mois et déjà en train de contrevenir au réglement! Les amis de maman semblaient contents de me voir. On a discuté des animaux et de mon collier de noisetier avant d'aller rejoindre une autre collègue de maman et ses élèves.

Au laboratoire informatique, je suis contrevenu à mon deuxième réglement: j'ai mangé... et pas juste un peu, beaucoup! J'ai mangé mes bleuets comme un grand et j'ai même partagé mes cheerios avec l'autre professeur. J'ai eu chaud! Il fait chaud dans l'école de maman! Au moins 28 degrés, j'en suis certain!

J'ai terminé ma visite en déménageant une dernière fois de local pour aller chez les plus jeunes. Ils sont chanceux les élèves, ils ont eu des sandwichs à la crème glacée et ils ont même levé leur sandwich comme on lève un verre ou un biberon, en l'honneur de leur fin d'année.

Les plus jeunes sont tous partis avant la cloche. Comme je suis un nouvel élève, je n'ai pas pris de chance, je suis resté jusqu'à la fin, même si je ne comprenais plus bien ce qui se passait. Encore des manigances de grands! Je me suis donc mis à arpenter le local et à regarder la sortie. J'ai été bien sage et bien calme. J'étais mieux, même les directeurs de l'école étaient là.

Même si j'ai apprécié ma première journée à l'école, c'était beaucoup pour moi. Je me suis effondré, en larmes, en bas de l'escalier.

J'aurais bien aimé retourner à l'école le lendemain... mais maman m'a dit que c'était samedi et que nous devions aller au parc à la place.... D'accord!

dimanche 12 juin 2011

Relais pour la vie

J'ai eu la chance, de participer cette nuit au relais pour la vie. C'était une première pour moi. Dans une athmosphère familiale et amicale, j'ai marché pendant plusieurs heures pour une grande cause, celle du cancer. J'ai bien aimé mon expérience, malgré ma face de bouette du jour, celle que j'ai due avoir les trois premiers mois de la vie de mon fils j'imagine. Avis à mes commanditaires, tout d'abord merci, et préparez-vous, j'y retourne l'an prochain.

Voici, comme la responsable de l'événement l'a si bien fait ce matin, comment décrire cette expérience:

D'abord, CÉLÉBRER avec ceux qui se sont battu contre la maladie. Voir ces gens avec ces chandails jaunes défiler sur le sentier, chacun avec leur histoire, leur peine, leur combat et leur victoire pour ce premier tour de piste. Un moment pendant lequel on réalise que l'on est si fragile. Constater que la fille qui est là doit avoir le même âge que soi, que ce garçon doit à peine frôler la dizaine d'années, ou que ce gamin a sa suce au bec, et un petit chandail jaune de survivant... Craquer d'amour pour Louloute qui du fond de sa poussette fait des bye bye, comme s'il paradait, joue à "coucou" avec le marcheur voisin et distribue les sourires. Le regarder jouer au ballon avec papa et parrain. CÉLÉBRER la chance d'avoir la santé.

RENDRE HOMMAGE à ceux qui ont perdu l'ultime combat ou qui se battent toujours. Admirer ces centaines, voir miliers, de petits sacs blancs illuminés tout autour de la piste et avoir une pensée pour chacun des noms, chacune des personnes qui manquent à leur proche, qui manquent à la vie. Sur fond de cornemuse, se recueillir pour ces disparus, se recueillir pour nos disparus...

LUTTER en ayant une pensée pour le contrôlable. Favoriser une bonne alimentation, faire de l'exercice, se crémer. Lutter en aidant la cause, en cherchant des solutions...

Mon moment marquant, celui qui restera dans ma mémoire pour toujours: Un petit garçon d'à peine 1 an ou 2, ce matin vers 6h, accompagné de ses proches, lance un bouquet de ballon vers le ciel, avec le sourire et entendre les gens crier avec lui : "Bonjour Papa"...  Que dire de plus....

CÉLÉBRER la santé, RENDRE HOMMAGE à ceux qui côtoient la maladie et LUTTER contre elle...

Merci la vie pour ce moment...





Pour les curieux, mon équipe avait diviser la nuit en quart de marche. Ma présence était donc requise de 19h à 22h officiellement. Présence qui s'est prolongé jusqu'à 23h30. Après un dodo de quelques heures, dans mon lit, je suis retournée sur place vers 4h45 pour compléter jusqu'à la fin, soit 7h ce matin.
Votre participation a permis de ramasser la somme de 115 000$. Merci à vous!

mercredi 8 juin 2011

Fin d'année - Tranches de moi

Les gens du milieu scolaire vivent dans un monde parallèle. Un monde dans lequel la vie se compte en étape, en année scolaire, en "avant" et "après" les fêtes. C'est donc présentement la fin de l'année... et nous sommes loin des froids de décembre!

C'est toujours pareil. Entre le tiraillement de laisser filer mes ados et le soulagement de la fin de l'année, c'est la grande course. Pendant que je me tue à faire comprendre à mes élèves l'importance de leur projet de fin d'année, eux préfèrent regarder par la fenêtre ou me demander à 20 reprises s'ils peuvent enfin envoyer leur cartable et le contenu à la récupération. Je verrai, dans les prochains jours, voir les prochaines heures, une forêt complète s'étendre devant la porte de mon local, dans un beau bac vert. Moi qui, dès mon plus jeune âge, ai été entraînée à écrire des deux côtés de la feuille, et partout, avant de m'en débarasser, je capote!
Il y a de cela quelques années, je me souviens avoir fait le tri d'un bac de récupération contenant de magnifiques volumes et de beaux cahiers boudinés ayant 4 feuilles en moins (... encore un lien avec les déchets des autres... est-ce que j'en fait une fixation?)

Je suis incapable de me débarasser de quelque chose qui peut encore être bon, ou qui surtout, pourrait éventuellement être bon! Mon petit doigt me dit que c'est purement et simplement génétique (hum hum) Je suis toujours prête à prendre les vieux vêtements, les jouets, les objets de toutes sortes, sous prétexte de "ça peut servir!"

Je regarderai donc, le coeur fébrile, mes grands ados se débarasser de leur matériel scolaire, essaierai de récupérer ce qui peut l'être, constaterai l'ampleur du travail disparu en si peu de temps et j'espèrerai qu'au moins quelques souvenirs demeurent dans leur tête et leur coeur.